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Aérodrome de BISCARROSSE - LAHITTE (Landes)
dit aujourd'hui de BISCARROSSE - PARENTIS

La nécessité se précisa en 1939 d'associer à l'hydrobase de Biscarrosse - Hourtiquets un aérodrome terrestre qui desservirait la France et l’Europe et prolongerait ainsi les lignes transatlantiques d’hydravions.

Le ministère de l'Air envisagea alors comme solution à ce projet une réutilisation à plus grande échelle des terrains situés au nord de la station balnéaire de Biscarrosse - Plage.

L'emplacement de l'actuel aérodrome de Biscarrosse - Parentis apparut toutefois mieux convenir du fait qu’il était contigu à l'hydrobase et qu’en outre les installations de sécurité et notamment les dispositifs d'atterrissage par mauvaise visibilité de la base transatlantique pourraient ainsi être utilisés par l'aérodrome terrestre.

Cette option étant retenue, le ministre de l'Air put approuver en mai 1940 l'avant-projet établi par le service local des Ponts et Chaussées et décider - en dépit des circonstances qui étaient "loin de diminuer l'intérêt de cet aérodrome" - l'acquisition de la totalité des terrains ainsi que l'abattage et le dessouchage de la totalité de l'emprise.

Un décret en date du 7 septembre 1936 ayant rendu applicable aux expropriations poursuivies dans l'intérêt des travaux contre le chômage la procédure d'urgence instituée par les décrets-lois du 30 octobre 1935, le préfet des Landes put dès novembre 1940 prendre un arrêté déclarant d'utilité publique et d'urgence les travaux de création de cet aérodrome qui prendra momentanément le nom de Biscarrosse - Lahitte avant de recevoir celui actuel de Biscarrosse - Parentis.

Tandis que l'État obtenait des communes de Biscarrosse et de Parentis-en-Born qu'elles lui cèdent gratuitement leurs parcelles concernant le projet, un juge du tribunal civil de Mont-de-Marsan rendit en septembre 1941, en lieu et place de son président, une ordonnance d'expropriation dont le grave défaut fut de ne désigner que les parcelles dont les propriétaires avaient refusé d'autoriser l'administration à prendre immédiatement possession.

Les accords de cession amiable qui purent être obtenus n'étant dans tous les cas intervenus qu'après que les terrains aient été occupés et déboisés, il se trouva en effet que 44 propriétaires (sur 116 concernés) se trouvèrent privés de leurs parcelles sans avoir été expropriés.

Une nouvelle ordonnance d'expropriation avait donc toutes chances de devoir être rendue. Elle ne le sera finalement qu'en 1950, pour 10 propriétaires avec lesquels aucun accord amiable n'aura pu entre temps être trouvé.

Cet acte constituant transfert de propriété, l'État se trouva dès lors en possession de 528 ha (teintés en orange sur la carte) sur lesquels le plan d'équipement aéronautique ne prévoyait plus qu'un aérodrome de catégorie C. De manière à préserver l'avenir, le surplus sera quelques temps abandonné à la culture par voie d'autorisation d'occupation temporaire avant d'être définitivement déclassé et aliéné.


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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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