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Terrain de secours de BERCK-SUR-MER (Pas-de-Calais)

Ouvert en juillet 1921 pour jalonner la route aérienne de Paris à Londres, le terrain de secours de Berck-sur-Mer se substitua en fait à celui qui avait été dans un premier temps repéré par le service de la Navigation Aérienne près de Montreuil-sur-Mer.

Hébergeant un gardien dès sa mise en service, le terrain de Berck était alors équipé d’un téléphone mais n’était doté d’aucune installation de T.S.F. Ayant, peu après son ouverture, fait avec ceux de Beauvais et de Poix l’objet d’une tentative de marquage uniforme, il reçut en janvier 1922 un phare à occultation répétant la lettre D.

Figurant avec les mêmes dimensions sur chacune des listes publiées par le Bulletin de la Navigation Aérienne jusqu’en juillet 1937, "l’aérodrome d’État" de Berck verra ensuite son emprise portée de 24 ha (aplat bleu sur l’extrait de carte) à 67 ha (son extension est indiquée par un aplat orangé sur le plan) dans des conditions que les archives ne permettent malheureusement pas de reconstituer.

Il y a lieu de relever à cet égard que, interrogé bien plus tard par le service des Domaines, le directeur des Bases aériennes déclarera en décembre 1967 ne trouver aucune trace des conditions dans lesquelles la ville de Berck avait pu se rendre acquéreur "des 40 ha mutés à sa cote lors de la révision cadastrale de 1951, alors qu’ils étaient antérieurement à celle de l’État"…

Après qu’il eût servi de plate-forme d’opérations en 1939, puis fût devenu, en début 1940, la base principale des bombardiers en piqué de l’aéronavale, l’aérodrome fut occupé par les Allemands qui construisirent à l’intérieur de son emprise une piste de 650 m x 40 m en béton recouvert de tarmacadam. Sur des terrains réquisitionnés à l’ouest (l’extension allemande de la plate-forme est délimitée en bleu foncé sur le plan), ils construisirent une zone de desserrement et édifièrent une butte de tir. Les infrastructures allemandes (reportées en noir sur le plan) furent complétées par des casernements eux-mêmes dissimulés dans les bois en bordure nord-est de l’aérodrome et de l’autre côté de la route de Berck au Touquet.

La situation de l’aérodrome du Touquet sera précisément au coeur du débat au lendemain de la guerre lorsqu’il s’agira de savoir si, compte tenu notamment de l’inondabilité de ce dernier, celui de Berck n’était pas mieux placé pour devenir l’aérodrome régional de desserte des deux villes. Toutefois, les disponibilités budgétaires du ministère chargé des Transports ne lui permettant pas d’accompagner l’enthousiasme de la municipalité de Berck, la situation comparée des deux plates-formes évoluera rapidement en faveur du Touquet.

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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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