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Terrain d'aviation militaire de VELAINE-EN-HAYE (Meurthe-et-Moselle)

Le "terrain d'aviation" de Velaine-en-Haye figura sur la liste des aérodromes publics interdits à la circulation aérienne publique en raison du mauvais état de la plate-forme annexée à l'arrêté ministériel du 6 février 1947.

Son plan, présent dans les anciennes archives du ministère de l'Air, révèle que ses 66 ha de "terrains militaires" (aplat orangé sur la carte) avaient fait l'objet d'une prise de possession en septembre 1935.

En revanche, ce terrain n'était jamais apparu sur les listes publiées jusqu’en 1939 par le Bulletin de la Navigation Aérienne.

Ces mêmes archives, déposées à Fontainebleau par la direction générale de l'Aviation civile, indiquent que la remise en culture du terrain, qui sortit de la clandestinité avec la Libération, fut autorisée pour la campagne 1944-45 puis pour la suivante et que la décision de l'aliéner fut prise par le ministre des Travaux publics et des Transports en  juillet 1946.

C'est alors que le ministre des Finances fut saisi d'une demande d'affectation du terrain au groupement des contrôles radioélectriques – service dépendant de la présidence du Gouvernement – afin qu'y soit implantée une base radiogoniométrique comportant un abri enterré et quatre plans d'antennes répartis sur toute la surface de l'ancien aérodrome. La surface pratiquement occupée par ces installations ne devait toutefois être que d'environ 6 ha, hors desquels rien ne s'opposait à ce que le terrain fût, sous certaines conditions, rendu à la culture.

De manière à faciliter la réalisation de ce projet, le ministre chargé des Transports décida de surseoir à l'aliénation de l'aérodrome jusqu'à ce que l'emplacement nécessaire à l'installation radiogoniométrique. ait été définitivement délimité.

C'est ainsi que les 34 ha constituant la partie de l'aérodrome non retenue par le groupement de contrôle radioélectrique ne furent remis pour aliénation à l'administration des Domaines qu'en octobre 1949.

Un certain temps fut nécessaire ensuite pour que soit formalisé le changement d'affectation au bénéfice du groupement et pour que, s'agissant du surplus, la commission centrale de contrôle des opérations immobilière soit en mesure de considérer l'opération opportune et émette un avis favorable à l'inscription sur la liste des immeubles domaniaux à désaffecter.

C’est pourquoi le décret prononçant cette désaffectation et ouvrant un droit spécial à rétrocession aux propriétaires expropriés n’intervint qu’en  octobre 1954.


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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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