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Station aérienne de TOULOUSE - FRANCAZAL (Haute-Garonne)

Ouverte au public en septembre 1922, la "station halte" de Toulouse (aplat bleu sur l’extrait de carte) sur la route aérienne de Bordeaux à Marseille, avait été implantée par le service de la Navigation aérienne en limite sud-ouest du territoire communal, près de la ferme de Francazal, tout contre un ancien aérodrome privé d’à peu près mêmes dimensions (300 m x 600 m) avec lequel, faute de marquage de délimitation, elle forma un tout jusqu’à ce que ce dernier soit remis en culture en 1924.

Elle retrouva ses dimensions initiales en 1928 (extension hachurée en bleu sur le plan) qu’elle conserva jusqu’en 1937 où celles-ci passèrent à 1000 m x 750 m.

Cette seconde extension (hachurée en orange sur le plan) de la "station douanière de l’Aéronautique civile" ne constitua en fait qu’une étape fonctionnelle de l’aménagement d’un aérodrome mixte dont le plan de masse, approuvé en  septembre 1934 par le ministre de l’Air , prévoyait :
- le maintien des installations civiles au nord-est,
- la création d’une importante zone militaire au sud-ouest,
- l’aménagement d’une aire d’atterrissage commune de 2 000 m x 1000 m (le complément d’aire d’atterrissage correspondant à ce projet et la zone militaire sont reportés par un aplat orangé sur le plan).

L’époque étant celle où les chambres de commerce étaient encouragées à prendre en charge la gestion des aérodromes, celle de Toulouse se porta candidate à l’aménagement de l’aérodrome mixte de Francazal et fut même autorisée en août 1932 à contracter un emprunt lui permettant d’en assurer la maîtrise d’ouvrage pour la zone civile et la partie commune.

Il se dessina toutefois bien vite que la "direction de la piste" serait confiée au "Commandant militaire de l’aérodrome" puis que l’activité commerciale serait transférée sur un autre site.

Toulouse ayant été retenue pour être, au titre de l’Aviation civile, le siège d’une station radiogoniométrique principale avec zone d’approche, le choix fait pour ce nouvel aérodrome conduisit ainsi, par avance et dès 1934, à rechercher "sur la ligne de Francazal à Blagnac" le meilleur emplacement pour le poste émetteur radiotélégraphique.

Finalement donc, la chambre de commerce de Toulouse sera autorisée, en avril 1939, à affecter à la création de l’aérodrome de Toulouse - Blagnac le montant de l’emprunt qu’elle s’était déclarée prête, sept ans plus tôt, à contracter.

Pendant la période où ils occupèrent l’aérodrome, les Allemands ne le dotèrent d’aucune infrastructure structurante mais construisirent à l’extérieur trois groupes de dispersion pénétrants (les infrastructures allemandes sont reportées en noir sur le plan) que la destination donnée à la plate-forme à la Libération ne conduisit pas l’Armée de l’Air à souhaiter conserver.

L’installation à Francazal d’un Centre d’instruction et d’entraînement des équipages de transport n’aura pas pour autant gagné ainsi par avance la compréhension des autorités locales lorsque le remplacement des Dakotas par des avions de types Nord 2 501 et Languedoc appellera l’aménagement d’une piste "en dur" de 1800 m impliquant l’acquisition de 39 ha et le détournement des R.D. 15 et 23. Aucun autre choix n’étant toutefois raisonnablement possible, l’utilité publique et l’urgence des acquisitions et des travaux seront finalement déclarées par décret du 4 novembre 1954.


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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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