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Aérodrome de TOULOUSE - BLAGNAC (Haute-Garonne)

La décision de rompre la mixité de l’aérodrome de Toulouse - Francazal par la création d’un aéroport à Blagnac fut prise au milieu de la première moitié des années trente. Elle eut pour première conséquence de déterminer l’emplacement du poste émetteur radiotélégraphique lorsque, en 1934, Toulouse fut retenue pour être au titre de l’Aviation civile le siège d’une station radiogoniométrique principale avec zone d’approche.

Acquise par l’État en 1938, l’emprise primitive de la plate-forme était de 250 ha (aplat bleu sur la carte) auxquels s’ajouta à la même époque une centaine d’hectares (hachurée en bleu) destinée à accueillir, respectivement au nord-est et au sud, les installations de réparation et de construction aéronautiques de l’A.I.A. et de la S.N.C.A.S.E.

C’est principalement pour les besoins de cette dernière que deux pistes bétonnées, orientées sensiblement S-E / N-O et E-S-E / O-N-O et d’environ 800 m x 40 m (délimitées en noir sur la carte) furent construites en 1939.

En février de cette même année 1939, la chambre de commerce de Toulouse fut, mais un peu tard, autorisée par décret à affecter à la création de l’aéroport de Blagnac le montant de l’emprunt qu’il lui avait été antérieurement permis de contracter pour l’aménagement de l’aérodrome mixte de Francazal.

Sous l’occupation allemande, la piste S-E / N-O fut portée aux dimensions de 1 750 m x 60 m tandis que des voies de circulation, également bétonnées, furent aménagées, pour partie, au nord-ouest, en dehors de l’emprise, sur des parcelles se trouvant sur le territoire de la commune de Colomiers (les infrastructures allemandes sont reportées en noir sur la carte).

L’aérodrome ayant été affecté en août 1945 à titre principal à la Navigation aérienne et à titre secondaire1 à la direction Technique et Industrielle, tutrice de la construction aéronautique, cette dernière demanda que le schéma d’aménagement de la plate-forme prenne par avance en compte le besoin futur d’une piste d’envol de 3 000 m pour les essais d’avions de 100 t.

Établi dans cette perspective et approuvé en 1950, le premier avant-projet de plan de masse de l’aérodrome conservera les deux directions d’axe initiales malgré la faible ouverture de leur angle et ce en raison des reliefs qui auraient pénalisé une seconde trouée plus à l’ouest.

Entrepris par anticipation, les travaux d’allongement de la piste principale S-E / N-O se poursuivront par étapes successives au fur et à mesure de l’apparition des besoins et compte tenu des possibilités financières jusqu’à ce que, en 1954, le doute s’installe quant à la nécessité d’aller au-delà des 2 500 m alors atteints et provoque un temps d’arrêt prolongé dans l’extension progressive de l’aérodrome.

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1 Egalement affectataire secondaire, le service de l’Aviation légère et sportive reporta toutefois toute son activité sur les aérodromes de Montaudran et de Francazal en attendant l’aménagement de celui de Lasbordes.


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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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