Ce terrain apparut de façon régulière de 1920 à 1939 sur les listes du Bulletin de la Navigation Aérienne, sous l’appellation d’Ochey jusqu’en 1926, puis par la suite sous celle de Toul - Ochey.

Signalé à l’origine sur la liste des ″centres d’aviation militaire avec terrain d’atterrissage sur lesquels les avions de l’Aéronautique commerciale peuvent atterrir″, puis comme aérodrome militaire, il apparut ensuite en tant que terrain de secours comportant deux pistes circulaires de 350 m de diamètre. Enfin, à partir de 1930, il fut listé en tant que terrain de l’Aéronautique militaire (1100 m x 350 m) puis terrain de l’Armée de l’Air et enfin, en juin 1939, en tant qu’aérodrome d’État (militaire) fermé à la circulation aérienne publique (1200 m x 1500 m).

Le terrain de Toul - Ochey fut bouleversé par des travaux d’aménagement exécutés en 1944-1945 (piste en grilles, taxiways et parkings empierrés). Puis il fit l’objet, en juillet 1946, d’une décision ministérielle de remise à l’administration des Domaines en vue de l’aliénation des terrains qui constituaient son emprise, lesquels furent vendus aux enchères publiques en février 1948.

Entre temps, Toul – Ochey avait été classé par l’arrêté du 6 février 1947 dans les aérodromes publics définitivement interdits à la CAP en raison du mauvais état de la plate-forme.