En 1937 et 1938, L’État acquit par voie d’expropriation 104 ha sur les communes de Tilchâtel (pour l’essentiel) et de Véronnes-les-Grandes, afin d’y créer un aérodrome militaire. Mais ce projet ne fut pas réellement mis à exécution.

Toutefois, selon des éléments d’information recueillis localement, il semble que les Allemands utilisèrent le terrain pour y baser des avions d’observation.

Tilchâtel – Véronnes fut classé parmi les aérodromes publics provisoirement interdits à la circulation aérienne publique en raison du mauvais état de la plate-forme par l’arrêté du 6 février 1947. L’arrêté du 30 mars 1953 ne fera aucune mention de ce terrain.

Au début des années cinquante, l’installation d’une base O.T.A.N. à Tilchâtel sera un temps envisagée. Mais le site ne recouvrera une vocation aéronautique qu’une dizaine d’années plus tard, lorsque l’important développement de l’activité de Dijon - Darois laissera présager sa saturation prochaine. Les démarches de l’Aéro-club du Val-d’Is, dont l’activité se trouvait limitée sur l’aérodrome à usage privé de Chaume, contribueront d’ailleurs à cette réouverture.

Le terrain se verra ainsi maintenu au Plan d’équipement aéronautique de la Côte d’Or. Sa surface sera toutefois limitée à 58 ha et le reste de l’emprise d’origine fera l’objet d’un déclassement du domaine public aéronautique.

Tilchâtel - Véronnes sera autorisé provisoirement à l’usage des appareils basés sur l’aérodrome et sur les aérodromes voisins le 10 juillet 1968, puis agréé à usage restreint le 18 juillet 1969.

Un arrêté interministériel du 29 mai 1970 l’affectera à titre principal au secrétariat général à l’Aviation civile pour les besoins de l’aviation générale.

Il sera enfin ouvert à la circulation aérienne publique par arrêté du 19 février 1985.