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Aérodrome militaire de SISTERON - THÈZE (Alpes-de-Haute-Provence)

Les 124 ha constituant l'emprise de l'aérodrome militaire de Sisteron - Thèze (aplat orangé sur la carte) furent expropriés par ordonnance du 18 mars 1937.

Faisant suite aux conventions d'Armistice, le secrétaire d'État à l'Aviation décida en 1941 que l'aérodrome devait être donné en location de longue durée pour sa remise en culture. Ainsi un bail à ferme fut-il accordé pour neuf ans à deux preneurs conjoints.

À la Libération, le ministre de l'Air décida dans un premier temps que, le terrain étant destiné à l'usage de l'aviation militaire, il convenait de résilier le bail de culture. L'aérodrome demeurant toutefois sans utilisation, sa remise en culture fut réattribuée pour neuf ans par adjudication en janvier 1947.

Relevé, comme celui de Valensole - Catalany, par les services des Domaines des Basses-Alpes comme pouvant, en 1955, faire partie d'un deuxième train d'aliénations en exécution de la loi du 13 août 1947 visant à fournir de nouvelles ressources au Trésor, l'aérodrome de Sisteron sera également sauvé pour la double raison que :
- le choix n'était pas encore fait de celui de ces deux sites qui recevrait une piste de 1 800 m destinée à la défense aérienne du territoire,
- comme celui de Valensole, il était inscrit au plan d'équipement aéronautique du département.
Il sera à nouveau sauvé de l'aliénation en 1961 lorsque le développement de l'usine de Saint-Auban conduira à envisager le transfert de l'activité de l'aérodrome de Château-Arnoux sur celui de Sisteron.

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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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