Créé par le service de la Navigation aérienne sur la route aérienne de Paris à Bruxelles, le terrain de secours de Saint-Quentin fut ouvert au trafic en décembre 1921.

L’aménagement du terrain, situé là où était passé le front, n’était pas parvenu dans un premier temps à effacer toutes les traces de tranchées et de trous d’obus qui avaient du être comblés, de sorte qu’il fut quelque temps recommandé aux navigateurs d’atterrir en partie nord du terrain.

Il est remarquable d’observer que la configuration de son emprise de 24 ha (aplat bleu sur la carte), telle qu’elle figurait à l’échelle du 1/10 000 sur l’instruction aéronautique publiée par le Bulletin de la Navigation Aérienne de février 1922 est rigoureusement conforme à celle qui ne sera que très légèrement modifiée par voie d’échange en 1964 de manière à permettre l’allongement de la piste N-E / S-O.

Doté par un décret de mai 1939 d’un plan d’établissement de servitudes, l’aérodrome de Saint-Quentin - Roupy ne subit aucun aménagement allemand sous l’Occupation.