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Plate-forme d'opérations de SAINT-POL - NUNCQ (Pas-de-Calais)

Les parcelles ayant constitué la plate-forme d’opérations d’origine de Saint-Pol - Nuncq (délimitée en vert sur la carte) ont été réquisitionnées en octobre 1939 par le Génie militaire de Lille pour être immédiatement mises à la disposition de l’armée britannique.

Après avoir pris la relève des Anglais, le 26 juin 1940, les Allemands dotèrent le terrain de deux pistes sécantes bétonnées de 950 m x 50 m reliées entre extrémités par une voie de circulation périphérique. Procédant par réquisitions de fait, ils complétèrent ce dispositif par deux groupes de dispersion en lisière des deux bois les plus proches (l’ensemble des infrastructures allemandes est reporté en noir sur la carte).

Au cours d’une conférence ayant réuni en avril 1946 les représentants des ministères concernés, il fut convenu que le terrain d’aviation ne présentait plus aucune utilité - ses pistes avaient fait l’objet d’une destruction systématique au départ des Allemands - et que les réquisitions réelles ou de fait maintenues jusque là devaient être levées en vue d’une remise en culture.

Toutefois, la finalité de cette décision ne s’appliquait pas immédiatement aux terrains d’assiette des infrastructures bétonnées, qui devaient donc donner lieu à indemnisation de la part du secrétariat d’État aux Forces Armées "Air".

La remise en état de ces infrastructures étant plus onéreuse que ne l’aurait été leur acquisition, il parut alors intéressant d’envisager l’aménagement de deux bandes d’envol gazonnées en bordure des pistes existantes, qui permettraient à terme l’ouverture d’un aérodrome d’aviation légère desservant les agglomérations de Saint-Pol et de Frévent.

Ainsi l’aérodrome de Saint-Pol - Nuncq ne fut-il que "provisoirement" fermé à la circulation aérienne publique par l’arrêté ministériel du 6 février 1947.

Cette situation d’indécision durera jusqu’à ce que, confirmant alors définitivement l’absence d’intérêt aéronautique des anciennes infrastructures de la plate-forme, le secrétaire d’État chargé des Transports demande en juin 1956 au service local des Ponts et Chaussées de remettre leurs terrains d’assiette à leurs propriétaires et d’avertir celui de la Reconstruction de cette décision d’abandon afin qu’il soit "éventuellement" possible à ce dernier de procéder à leur indemnisation dans le cadre de la loi sur les dommages de guerre.


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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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