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Aérodrome privé de SAINT-NAZAIRE - ESCOUBLAC (Loire-Atlantique) dit par la suite de LA BAULE - ESCOUBLAC

Créé par les Ateliers et Chantiers de la Loire sur 32 ha leur appartenant (aplat bleu sur la carte) pour les besoins de leur usine de construction d’avions de Saint-Nazaire, l’aérodrome d’Escoublac apparut sur une première liste d’aérodromes privés publiée par le Bulletin de la Navigation Aérienne en 1929.

En mai 1934, une convention intervint entre la société créatrice de l’aérodrome et un syndicat intercommunal qui, constitué l’année précédente par les municipalités d’Escoublac - La Baule, de Pornichet et du Pouliguen aux fins d’assurer la gestion de l’aérodrome, apporta à ce dernier un complément d’emprise de 7 ha (aplat vert sur la carte). Conservant son statut privé, l’aérodrome de Saint-Nazaire - Escoublac fut ouvert à la circulation aérienne publique en mai 1935.

Bien qu’ayant pris la suite de la filiale aéronautique des Chantiers de la Loire, la Société nationale des constructions aéronautiques du Sud-Ouest continuât d’utiliser l’aérodrome pour les essais des appareils sortant de son usine de Saint-Nazaire, le syndicat intercommunal ainsi que les conseils municipaux des trois communes se prononcèrent favorablement, en 1937, sur le principe du rachat du terrain et des installations qui y avaient été édifiées par lesdits Chantiers de la Loire. Aucune démarche ne semble, par contre, par la suite été faite en ce sens par la suite.

En mai 1939, le ministre de l’Air autorisa le préfet de Loire-Inférieure à mettre à l’enquête, après que quelques modifications y fussent apportées, le plan d’établissement de servitudes produit par le syndicat intercommunal. En raison des circonstances, aucune suite n’eut naturellement le temps d’être donnée à cette autorisation. Le fait n’en est pas moins intéressant à noter en ce qu’il permettra, en 1957, d’estimer, pour des terrains que le syndicat intercommunal cherchait alors à acquérir, que ceux-ci étaient "considérés depuis 1939 comme étant situés dans une zone où toute édification de bâtiments est incompatible avec le fonctionnement correct de l’aérodrome"…

Pendant l’Occupation, l’extension réquisitionnée sur les propriétés voisines atteignit 116 ha (délimités en bleu sur la carte) sur lesquels les Allemands construisirent une voie de circulation qui, se refermant sur la R.N. 771 (actuelle R.N. 171), desservait sur son parcours plusieurs aires de dispersion (les infrastructures allemandes sont reportées en noir sur la carte) et délimitait deux bandes d’envol d’orientations nord / sud et O-N-O / E-S-E de respectivement 380 m x 300 m et 1 080 m x 180 m.

Rejoignant pour l’occasion les aérodromes publics, le terrain de La Baule - Escoublac fut classé par l’arrêté ministériel du 6 février 1947 parmi ceux ouverts sans restrictions à la circulation aérienne publique.

Une superficie de 37 ha appartenant aux réquisitions allemandes fut conservée après la Libération par le syndicat intercommunal, dont les efforts en vue de les acquérir devront, en 1955, faire appel à la procédure d’expropriation. L’aérodrome de Saint-Nazaire - Montoir se trouvant, à cette même époque, libéré de toute hypothèque O.T.A.N., l’option sera alors prise d’affecter à ce dernier les activités de transport aérien public et de destiner celui de La Baule - Escoublac à l’aviation de tourisme et au transport aérien privé.


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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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