Cliquez pour ouvrir la fiche signalétique
Cliquez pour accéder à la carte
 


 


 
   
         
Aérodrome de ROMANS - SAINT-PAUL (Drôme)

Acquérant alors un avion de tourisme, l’Aéro-club de Romans fit connaître en 1930 au ministère de l’Air son intention d’utiliser un terrain privé situé aux abords de la ville, sur l’ancien champ de manœuvres des Bérauds dont il avait obtenu la location par bail du service du Génie.

La surface immédiatement utilisable se limitant à un rectangle de 110 m x 210 m (aplat violet fléché en bleu sur l’extrait de carte), les dirigeants du club envisageaient alors de l’agrandir. Ils durent toutefois reconnaître, suite à une reconnaissance des lieux faite alors par le service des Bases aériennes, que comportant notamment le dessouchage de plus de 6 ha de bois - pour n’obtenir finalement qu’un aérodrome de 350 m x 500 m - cette tâche dépassait les moyens sur lesquels ils pouvaient compter.

Un autre site fut donc choisi, un peu plus au nord, au lieu dit Le Chasse, sur le territoire de la commune de Saint-Paul-lès-Romans.

L’emplacement visé était situé en limite d’un vaste domaine appartenant à l’hôpital-hospice de Romans qui, en décembre 1933, donna à bail à l’aéro-club une parcelle de 17 ha "dans le but unique de fournir à cette association un terrain propre à servir de terrain d’aviation". La location de 3 ha supplémentaires sera par la suite conclue oralement entre l’aéro-club et un propriétaire voisin.

Les caractéristiques de l’aérodrome permettant son agrément au regard du décret du 12 octobre 1933 intervenu entre temps, une convention fut signée le 28 janvier 1934 entre le ministre de l’Air et le président de l’Aéro-club de Romans.

En septembre 1939, les circonstances placèrent l’aéro-club en situation de ne plus pouvoir continuer à supporter la charge de la location du terrain et conduisirent en novembre de la même  année son président à annoncer au ministre de l’Air la dissolution de son association.

Le ministre prit alors la décision de faire reprendre par l’État les terrains de l’aérodrome et demanda qu’il soit procédé à leur acquisition si le transfert des baux ne pouvait être réalisé. Tel ne fut pas le cas, de sorte que l’État devint locataire des deux composantes foncières de l’aérodrome le 28 décembre 1940. La Commission d’armistice ayant toutefois entre temps demandé leur remise immédiate en culture, le secrétaire d’État à l’Aviation du gouvernement de Vichy décida d’abandonner leur jouissance à leurs deux propriétaires moyennant indemnités annuelles égales à la moitié des loyers payés par l’État.

Les deux baux ayant été prévus prendre fin à la première échéance suivant la cessation des hostilités, l’aérodrome reprit alors son caractère privé et fut, en tant que tel, classé parmi ceux agréés pour les appareils légers par l’arrêté ministériel du 6 février 1947.

Soutenu par la ville de Romans, l’aéro-club s’effacera derrière cette dernière qui deviendra formellement créatrice de l’aérodrome aux termes de la convention passée entre elle et l’État le 8 janvier 1966.


Cliquez pour agrandir la carte
Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
Retour haut de page
  Retour haut de page