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Aérodrome militaire de PONT-SAINT-VINCENT (Meurthe-et-Moselle)
Pont-Saint-Vincent figura à partir de 1926 sur les listes du Bulletin de la Navigation Aérienne, pour une longueur constante de 600 m et une largeur variant entre 350 et 500 m, sous les appellations successives de :
- terrain de secours,
- terrain de secours pouvant éventuellement être utilisé au cas d’atterrissage fortuit,
- terrain de l’aéronautique militaire 3ème catégorie,
- aérodrome d’État, terrain de l’Armée de l’Air,
et enfin aérodrome d’État sur la liste publiée en juillet 1937.

Quelques mois plus tard, le BNAé de mai 1938 indiquait que le terrain de Pont-Saint-Vincent n’était plus utilisable et que les renseignements le concernant devraient être supprimés de la liste et de la carte des aérodromes ainsi que de l’Atlas aéronautique.

En fait, le terrain fut dès 1938 le siège d’un Centre régional de vol sans moteur, et les 84 ha acquis par le ministère de la Guerre qui constituaient initialement son emprise furent alors complétés par la location pour 99 ans d’une surface équivalente aux communes de Bainville et Pont-Saint-Vincent par l’Aéronautique civile ainsi que par l’acquisition de 6 ha de parcelles éparses.

Il fut classé par l’arrêté du 6 février 1947 dans les aérodromes publics interdits à la circulation aérienne publique en raison d’une affectation exclusive.

Par la suite, un arrêté du 5 octobre 1953 prononcera l’ouverture à la circulation aérienne publique de Pont-Saint-Vincent et son inscription sur la liste des aérodromes publics contrôlés ou gardiennés, le réservant toutefois par consignes particulières au vol à voile et aux avions de servitude basés sur l’aérodrome.