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Aérodrome communal puis privé de PASSY - MONT-BLANC
(Haute-Savoie)

Le Bulletin de la Navigation Aérienne d’avril 1930 mentionna l’existence à 1 km au nord de Saint-Gervais-le-Fayet d’un aérodrome municipal de 600 m x 350 m.

En revanche, le Guide aérien France, Afrique-du-Nord et AOF publié par Michelin la même année qualifiait Passy - Mont-Blanc d’aérodrome privé (de l’Aéro-club du Mont-Blanc) ouvert au public, et mentionnait l’existence de l’École Thoret d’initiation aux courants de montagne. Le Guide ajoutait que le terrain était peu recommandé aux avions lourds et rapides et sujet à des remous l’après-midi.

La fiche qui lui fut consacrée en décembre 1931 par l’Atlas aéronautique du ministère de l’Air indiqua également qu’il s’agissait d’un aérodrome privé, ouvert à la circulation aérienne publique.

En fait, la société Henri Potez s’était installée dès 1929 sur le terrain, où elle avait repris l’entreprise d’alpinisme aérien du lieutenant Thoret (dit Thoret-Mont-Blanc ou encore Thoret-la-Tempête). Potez se fixait trois objectifs : former des pilotes de montagne, promouvoir le matériel en conditions difficiles et assurer la rentabilité de l’école grâce aux promenades aériennes. En 1931, l’école comptait une trentaine d’élèves.

Le terrain apparut à nouveau sur le BNAé d’octobre 1933, mais cette fois en tant qu’aérodrome privé en cours d’agrément de 630 m x 230 m et sous l’appellation du Fayet - Passy - Mont-Blanc.

En mai 1935, le BNAé indiqua que l’aérodrome, à nouveau dénommé Passy - Mont-Blanc, n’était plus agréé par le ministre de l’Air et que les renseignements le concernant devaient être supprimés de la liste des aérodromes (publiée au BNAé), de la carte des aérodromes publiée par le ministère de l’Air et de l’Atlas aéronautique.

Le Guide aérien France 1935-36 édité par Michelin précisa à son tour que Passy – Mont-Blanc était fermé à la circulation aérienne publique.

Enfin, le BNAé d’août 1937 en fit encore état, toujours en tant qu’aérodrome privé en cours d’agrément.

En revanche, ni la liste publiée par le BNAé en juillet 1939 ni l’arrêté du 6 février 1947 n’en firent mention.