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Aérodrome communal de NOYON - GENVRY (Oise)

Le conseil municipal de la ville de Noyon prit spontanément en  mars 1932 la décision d’affecter à la construction d’un aérodrome communal les 40 ha (délimités en violet sur l’extrait de carte) lui appartenant et sur lesquels était autrefois établi un champ de manœuvres.

Destinataire de cette délibération, le ministre des Travaux publics décida à son tour d’affecter une disponibilité de fin d’exercice budgétaire à la réalisation de ce projet bien que, confirmant les conclusions d’une précédente mission de prospection, un nouveau rapport d’expertise ait porté un jugement réservé sur la valeur aéronautique du site : "Ne présentant ni les dimensions requises ni les conditions de nivellement nécessaires" pour participer au jalonnement de la route aérienne de Paris à Bruxelles , ses abords dégagés permettaient en effet tout au plus qu’il soit "utilisé de jour seulement comme terrain de secours pour des avions de transport public".

Ouvert donc à la circulation aérienne publique en 1936, l’aérodrome de Noyon offrait alors à ses utilisateurs une aire d’atterrissage balisée de 22,5 ha (aplat bleu sur le plan).

Rendu inutilisable en 1940 par les Allemands qui y creusèrent des tranchées et y déployèrent un réseau de fils barbelés, le terrain servit ensuite aux Américains de lieu de destruction de munitions.

Le terrain fut interdit à la circulation aérienne publique par l’arrêté ministériel du 6 février 1947 en raison du mauvais état de sa plate-forme. Celle-ci pourra être remise en état en 1949 grâce aux fonds qui lui seront réservés par le ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme.

La réouverture de l’aérodrome ayant alors été demandée par l’Aéro-club de l’Oise, le service technique des Bases aériennes fera observer que n’ayant que "une très faible valeur aéronautique", le terrain "ne permettait que l’implantation d’une bande unique" dont l’orientation est / ouest ne serait pas "utilisable dans tous les cas compte tenu du régime des vents".

Le ministre chargé des Transports fera connaître qu’aucune participation de l’État aux travaux appelés par cette option ne devait être attendue, puis donnera en février 1952 son accord à ce que la ville de Noyon cède le terrain d’assiette de son ancien aérodrome au secrétariat d’État à la Guerre.


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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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