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Aérodrome de NÎMES - COURBESSAC (Gard)

Une halte aérienne fut, dès juin 1919, ouverte sur le champ de manoeuvres de Courbessac par le service de la Navigation aérienne alors que celui-ci dépendait encore du ministre de la Guerre.

À la création, en janvier 1920, du sous-secrétariat d’État à l’Aéronautique et aux Transports aériens , les Armées renoncèrent à leur droit d’usufruit et permirent ainsi à la ville de Nîmes, propriétaire du terrain, de conclure un bail emphytéotique avec le département des Transports.

Situé à 5 km au nord-est du centre de la ville chef-lieu, le terrain de Courbessac (aplat bleu sur la carte) était longé au sud par l’ancien tracé de la R.N. 86, dominé à l’ouest et au nord par des collines boisées hautes de 40 à 60  m, bordé enfin à l’est par des poudrières militaires (hachurées en vert sur le plan) qu’il était recommandé aux pilotes d’éviter de survoler à basse altitude. L’aérodrome de Courbessac se trouvait ainsi en gros contenu dans un rectangle de 600 m x 650 m.

Aucune autre solution n’étant possible, le ministre de l’Air décida en début 1930 de permettre l’extension vers le sud de l’aérodrome (aplat orangé sur le plan) en prenant à sa charge la déviation par le nord de la route nationale.

Son objectif, auquel la ville de Nîmes apporta son adhésion, était alors de réaliser dans la direction S-E / N-O une ligne d’envol d’environ 1500 m.

À peine ce premier objectif fut-il atteint que le ministre de l’Air jugea indispensable, en 1936, de doter l’aérodrome d’une bande d’envol est / ouest d’environ 1 200 m. Il décida pour ce faire de procéder à un agrandissement vers l’est, au sud des poudrières, et de supprimer l’angle rentrant formé à l’ouest par la limite d’emprise (ces deux extensions sont hachurées en orangé sur le plan).

Il fut par contre estimé qu’il ne pouvait être question de faire à nouveau appel à la générosité de la ville. Aussi le ministre de l’Air prescrivit-il en octobre 1937 l’expropriation des 23 ha nécessaires en application des dispositions réglementaires nouvelles que constituaient les décrets-lois du 30 octobre 1935.

Lors de leur occupation des lieux, les troupes allemandes créèrent diverses pistes de desserrement développant environ 10 km (les infrastructures allemandes sont reportées en noir sur le plan) et non conservées dans l’emprise actuelle de l’aérodrome.

À la Libération, il fut par contre décidé que les terrains militaires des poudrières seraient affectés au ministère des Travaux publics et des Transports pour être intégrés à l’aérodrome, que l'arrêté ministériel du 6 février 1947 classa parmi ceux ouverts sans restriction à la circulation aérienne publique.


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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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