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Terrain d'atterrissage de MARTIGNY-LÈS-GERBONVAUX (Vosges)

Prescrite pour être effectuée selon la procédure instituée par les décrets-lois du 30 octobre 1935, la prise de possession des 109 ha (aplat orangé sur l’extrait de carte) destinés à accueillir le terrain d’atterrissage de Martigny-lès-Gerbonvaux fut conclue par actes administratifs passés devant le préfet des Vosges entre novembre 1936 et septembre 1939.

En octobre 1938, le ministre de l’Air mit à l’étude la création d’alvéoles camouflées en lisière des bois entourant l’aérodrome. Ces alvéoles (reportées en noir sur le plan) avaient pour destination d’abriter les appareils d’un groupe d’avions lourds "contre, d’une part, les vues aériennes, d’autre part, les éclats et le souffle des bombes". Prévu devoir être réalisé par une "compagnie de terrains de l’Air", cet aménagement devait être terminé en juin 1939.

Considérant les biens appartenant à l’État en zone occupée comme constituant autant de prises de guerre, les Allemands implantèrent sur le terrain une ferme modèle et remirent en culture la totalité de sa superficie.

Définitivement interdit à la circulation aérienne publique par l’arrêté ministériel du 6 février 1947, l’ancien terrain d’atterrissage de Martigny-lès-Gerbonvaux sera remis pour aliénation à l’administration des Domaines en décembre 1948.

Conservé par celle-ci dans l’attente de l’aboutissement de la proposition de loi ouvrant la possibilité de rétrocéder les terres agricoles expropriées par l’État depuis le 1er janvier 1936, la plate-forme restera oubliée jusqu’en  décembre 1957.

Reconnue alors comme pouvant constituer l’amorce d’un aérodrome, elle sera affectée "à titre définitif" au secrétariat d’État aux Forces armées "Air". Cette possibilité ne s’étant pas concrétisée, le ministre des Armées décidera d’abandonner le terrain en 1960. Des "études en cours" laissant entrevoir sa capacité à "recevoir à nouveau un usage militaire", le même ministre fera savoir à la direction des Domaines, en octobre 1962, qu’il "lui serait agréable qu’elle accepte de surseoir, jusqu’à nouvel ordre, aux opérations d’aliénation envisagées". Cette demande sera finalement et définitivement annulée le… 1er avril 1968.


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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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