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Aérodrome de LUNÉVILLE - CHAMP-DE-MARS (Meurthe-et-Moselle)

Déjà signalé selon la même configuration (aplat orangé sur l’extrait de carte) par les Aéro-guides de 1914 comme constituant un "terrain d’atterrissage", autrement dit comme "ayant été spécialement aménagé pour recevoir des avions", le champ de manœuvres de Lunéville fut à nouveau indiqué par le Bulletin de la Navigation Aérienne de mai 1922 comme étant utilisable pour "l’atterrissage éventuel des avions civils autorisés". Il figura, sans interruption ensuite, jusqu’en 1930, pour une aire d’atterrissage de 600 m x 300 m, sur les listes publiées par le même bulletin, tantôt en tant que champ de manœuvres, tantôt en tant qu’aérodrome militaire.

Bien qu’ayant entre temps été fermé à la circulation publique, le "terrain de l’Armée de l’Air" fut décrit en 1936 par le guide Michelin des aérodromes comme offrant une surface d’atterrissage de 700 m x 400 m limitée au nord par une bande non utilisable "parsemée de tranchées et de monticules".

C’est également en 1936 que la situation du champ de manœuvres de Lunéville connut une modification importante dans le cadre de la cession par l’État à la ville de tout un ensemble d’immeubles ayant autrefois appartenu aux ducs de Lorraine et devenus propriétés de la couronne après réunion du duché à la France en 1766.

Parmi ces biens figurait pour 13 ha le Champ-de-Mars constituant la partie ouest du champ de manœuvres (la limite est du Champ-de-Mars est indiquée en rouge sur le plan).

Propriétaire des autres terrains constituant le champ de manœuvres, la ville obtint également en 1936 que soit libérée de la servitude militaire une parcelle de 11,5 ha contiguë au Champ-de-Mars (dont la limite est indiquée en bleu-vert sur le plan).

C’est donc sur les 47 ha constituant la partie restante du champ de manœuvres que fut maintenu l’aérodrome, dont les dimensions utiles publiées en 1939 avaient été portées à 650 m x 650 m après nivellement de la partie désignée jusqu’alors comme n’étant pas utilisable à l’atterrissage.

S’agissant plus particulièrement du terrain d’atterrissage, il avait enfin été convenu que, "afin d’éviter les inconvénients et les dangers résultant du double rôle du champ de manœuvres", un autre terrain d’aviation, qui pourrait être utilisé en tous temps par l’aéronautique, serait aménagé par les soins du ministère de l’Air dans les environs immédiats de Lunéville et que la réalisation de ce terrain ferait l’objet d’une nouvelle convention avec la ville, celle-ci s’engageant par avance à participer à la dépense pour une somme forfaitaire de 300 000 F.

Sauf pour le montant, qui ne correspondait plus à la valeur des choses, la ville se déclarera prête à assumer son engagement au départ des Américains de la plate-forme de Lunéville – Chanteheux. La récupération de ce dernier site par l’O.T.A.N. fera toutefois que Lunéville restera encore quelques années privée d’un aérodrome civil.

Interdit provisoirement à la circulation aérienne publique par l’arrêté ministériel du 6 février 1947, le Champ-de-Mars ne recouvrera en effet jamais plus sa qualité d’aérodrome.


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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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