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Aérodrome privé de LONS-LE-SAUNIER (Jura) dit par la suite
de LONS-LE-SAUNIER - COURLAOUX

Absente de l’Aéro-guide avant 1914, la ville de Lons-le-Saunier n’apparut qu’en juin 1926 sur le Bulletin de la Navigation Aérienne, comme disposant d’un "terrain de secours" de 800 m x 500 m "pouvant être utilisé éventuellement".

Non maintenu sur les listes publiées en 1928 et 1930, ce terrain fut successivement signalé sur celles de 1933 et 1937 en tant, cette fois, qu’aérodrome privé "en cours de réalisation" sur la première puis "en cours d’agrément " sur la seconde.

Entre temps, le 28 janvier 1935, une convention fixant les modalités de création de cet aérodrome avait été conclue entre l’État et la chambre de commerce de Lons-le-Saunier et du Jura.

Cette convention n’ayant pas été retrouvée dans les archives, rien ne permet malheureusement de préciser les conditions dans lesquelles le complément de 43 ha "expropriés pour les besoins de l’Armée de l’Air" sur le territoire de la commune de Courlaoux (aplat bistre sur la carte) fut apporté l’année suivante par l’État aux 39,5 ha acquis par la chambre de commerce sur celui du village de Courlans (aplat bleu).

La superficie de ce complément comme l’existence, évoquée par la suite, d’un camp de baraques en vis-à-vis de l’aérodrome donnent à penser que ce complément d’emprise n’était autre que l’ancien terrain de secours de 1926.

Appelle malheureusement aussi interprétation l’annonce faite par le B.N.Aé de mai 1938 que "l’aérodrome n’étant plus utilisable, les renseignements le concernant (devaient) être supprimés" des cartes et listes d’aérodrome dont celle ayant annoncé, l’année précédente, son agrément en cours.

Les indemnités demandées après juin 1940 pour "dommages causés par l’Armée de l’Air aux bois communaux et particuliers" permettent ici encore de penser que l’activité militaire de l’aérodrome n’a pas pris fin en 1938 et que celui-ci n’a cessé d’être "utilisable" que dans le cadre annoncé de son "agrément".

Ne débutant qu’en 1943 pour Lons-le-Saunier, les documents d’archives traitent exclusivement, pour la période de l’Occupation, de la transformation en jardins ouvriers d’une bande périphérique de 25 m à 75 m de profondeur et ne sont intéressants qu’en ce qu’ils indiquent incidemment que, hors cette bande, le terrain avait été neutralisé par des piquets aussi bien sur la partie appartenant à l’État que sur celle restant détenue par la chambre de commerce.

Oubliant cependant le caractère privé initial de l’aérodrome, l’arrêté ministériel du 6 février 1947 le classa parmi les aérodromes publics ouverts avec restriction pour ne pas être dotés en personnel de gardiennage et d’exploitation.

L’éventualité envisagée en 1972 de transférer l’aérodrome sur un emplacement moins concerné par l’extension urbaine et industrielle ayant été finalement écartée, l’aérodrome de Courlaoux repassera sous la main de la chambre de commerce par mutation domaniale après que l’État ait conclu avec elle, en 1991, un échange de parcelles aboutissant à l’actuelle configuration de l’aérodrome.

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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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