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Aérodrome de LOGNES - ÉMERAINVILLE (Seine-et-Marne)
L’aérodrome de Lognes - Émerainville fut créé par l’État sur un ensemble de 34 ha appartenant à la Société des chocolats Menier (aplat bleu sur l’extrait de carte) d’abord loué, en octobre 1936, puis acquis en  janvier de l’année suivante.
Dès juin 1937 se tint une conférence ayant pour objet de définir l’extension pouvant être donnée au terrain sur la même propriété. Approuvées par le ministre de l’Air en août de la même année, les limites retenues ne figurent malheureusement sur aucun plan conservé par les anciennes archives de l’Air.
Deux éléments permettent toutefois de les positionner avec une approximation suffisante sans avoir recours à l’administration des Domaines.
En premier lieu, l’approbation ministérielle précisait que "le programme d’aménagement comporte(rait) en particulier la suppression des chemins nos 6 et 7" que la commune de Lognes avait précédemment refusé de céder à l’État. La conséquence ayant été de devoir déplacer vers l’ouest la limite est initialement prévue (reportée en vert sur le plan), il y a tout lieu de penser que l’extension retenue recouvra cette ancienne limite.
Le second élément est fourni par la liste des aérodromes publiée en juin 1939 par le Bulletin de la Navigation Aérienne, qui attribue à l’aérodrome les dimensions de 1000 m x 900 m. Ces deux dimensions sont en effet tout juste atteintes dès lors que l’extension retenue rejoint les deux chemins (reportés en rouge sur le plan) convergeant au sud de l’emprise initiale et dont la suppression prévue d’un seul d’entre eux laisse intacte un ancien abri bétonné situé immédiatement derrière lui.
Autorisé aux seuls aéronefs y ayant leur port d’attache, l’aérodrome de Lognes - Émerainville fut déclaré fermé à la circulation aérienne publique par arrêté ministériel du 18 janvier 1938 qui en confia la charge à la direction de l’Aéronautique civile.
Mis en culture pendant l’Occupation, sa mise à la disposition de l’aviation privée, avec et sans moteur, fut demandée dès novembre 1944 par le service des Sports Aériens.
Ouvert aux appareils lents et légers par l’arrêté ministériel du 6 février 1947, l’aérodrome de Lognes - Émerainville fera, en application du décret du 21 avril 1949, partie de l’ensemble constituant l’Aéroport de Paris.
La fermeture de l’aérodrome de Villeneuve-Saint-Georges1 ayant, par contre, été prononcée par décision du 24 novembre 1948, l’aéro-club utilisant ce dernier sera contraint d’envisager le transfert de son activité et de ses installations sur Lognes - Émerainville. La prise en charge de cette opération sera alors désignée par le ministre chargé des Transports comme revenant à l’Aéroport de Paris.

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1 Créé en octobre 1935 pour les seuls avions de l'aéro-club local, l'aérodrome de Villeneuve – Saint-Georges – Crosnes exigeait en outre que ces avions soient munis d'un dispositif hypersustentateur et n'excèdent pas un poids total de 1000 kg. Bien que ses dimensions soient passées de 350 m x 450 m à 450 m x 600 m en 1939, il demeura non ouvert à la circulation aérienne publique. Non cité par l'arrêté du 6 février 1947, il fut donc définitivement fermé en octobre 1948 en raison de son environnement urbain dans l'axe de la piste principale de l'aéroport d'Orly.


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