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Aérodrome privé des SABLES-D'OLONNE - TALMONT (Vendée)

Dit alors "du champ de courses des Landes", le terrain de Talmont était déjà, en 1914, indiqué aux "touristes de l’Air" par l’Aéro-guide de l’Aéro-club de France.

Il réapparut en janvier 1935, sous son appellation définitive et en tant que "aérodrome privé" de 400 m x 500 m ouvert à la circulation aérienne publique", sur une "mise à jour" de la liste précédemment publiée par le Bulletin de la Navigation Aérienne.

Le guide Michelin des aérodromes de 1936 complète utilement cette information par un plan positionnant l’aire d’atterrissage à l’intérieur de l’emprise (elle-même indiquée par un aplat bleu sur l’extrait de carte) ainsi que par l’identité du créateur qui était donc l’Aéro-club sablais et de la Vendée.

Ce dernier s’effaça en 1939 derrière la ville des Sables-d’Olonne qui était restée propriétaire du champ de courses devenu terrain d’aviation et qui, outre l’intérêt qu’elle pouvait avoir à ce que l’utilisation de l’aérodrome soit élargie, disposait pour étendre son emprise de moyens financiers et administratifs que n’avait pas l’aéro-club.

Devenu donc aérodrome public, le terrain de Talmont fut légèrement agrandi vers le nord (aplat orangé sur le plan) et réaménagé à l’intérieur de ses limites de manière à porter à 600 m x 500 m les dimensions de son aire d’atterrissage.

Ayant, dans le cadre du plan d’équipement aéronautique, vocation à accueillir une activité de voyage, l’aérodrome de Talmont ne fut, en raison de ses dimensions, ouvert qu’aux seuls appareils lents et légers par l’arrêté ministériel du 6 février 1947.

Il apparut dès cette même époque, à la faveur du problème posé par l’implantation de deux hangars affectés à l’aérodrome, que celui-ci était "insuffisant pour assurer la desserte des Sables-d’Olonne… (et qu’il était) permis de se demander si la solution sage ne consisterait pas à laisser ce terrain en l’état … et à prévoir dès maintenant l’aménagement" ultérieur d’un autre terrain repéré alors au nord et non plus au sud-est des Sables-d’Olonne.

Bien que la ville se soit déclarée non disposée à participer à un tel aménagement provisoire, le ministre chargé des Transports demandera que soit étudié, avec les caractéristiques réduites correspondant à l’aviation légère, le plan de masse de l’aérodrome de Talmont qui devait être conservé en attendant que soit mis en service l’aérodrome prévu par le plan d’équipement aéronautique et qui sera finalement aménagé à La-Roche-sur-Yon.


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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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