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Le Bulletin de la Navigation Aérienne mentionna sur la liste au 1er juin 1926 des aérodromes, bases d’hydravions publics et militaires pouvant être utilisés éventuellement deux terrains d’appellations quasiment identiques : Le Ruchard, camp d’instruction de 450 m x 500 m et Landes du Ruchard, également camp d’instruction, de 500m x 250 m.
Les listes ultérieures du BNAé ne firent état que du premier de ces deux camps.
Le Ruchard apparut ainsi successivement en tant que : |
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- terrain de secours militaire de 450 m x 500 m en mars 1928,
- terrain de l’Aéronautique militaire 2e catégorie de 550 m x 500 m en
avril1930,
- terrain de secours (forces aériennes de terre) fermé à la CAP en novembre 1931,
- aérodrome d’État terrain de l’Armée de l’Air de 500 m x 450 m en octobre 1933,
- aérodrome d’État de 500 m x 450 m fermé à la CAP en juillet 1937,
- aérodrome d’État (militaire) de 600 m x 650 m fermé à la CAP en juin 1939. |
En fait, il ressort d’éléments épars conservés en archives que le ministère de l’Air ne disposait que de 4,96 ha qui participaient à un ensemble constitué de : |
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- 28 ha appartenant au ministère de
la guerre,
- 69 ha de landes loués à la commune de Cravant-les-Coteaux pour être utilisés comme champ de tir aérien et aérodrome de secours, location dont le bail vint à expiration
en 1940.
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L’arrêté du 6 février 1947 classa Le Ruchard parmi les aérodromes publics définitivement interdits à la circulation aérienne publique en raison du mauvais état de la plate-forme. |
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