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Aérodrome de LE MANS - LOUPLANDE (Sarthe)

Ce qui en 1945-46 fut pendant quelques mois désigné comme étant l'aérodrome du Mans - Louplande n'était en fait que l'une des six pistes d'opérations laissées par les Américains dans le département de la Sarthe.

Construites sur terrains réquisitionnés selon le même schéma et la même technique que l'avait été celle d'Arnage, il s'agissait, outre donc celle de Louplande, des pistes de Beille (longue de 1 150 m), de La Chapelle-Saint-Rémy - Lombron (1 550 m), de Montreuil - Neuville-sur-Sarthe (1100 m), de Pernay (1500 m) et de Saint-Marceau - Saint-Jean-d'Assé (1 650 m), pistes dont les emplacements sont indiqués sur le premier extrait de carte.

Estimant que ces plates-formes ne présentaient plus aucun intérêt, le ministre de l'Air prescrivit le 21 février 1945 qu'elles soient rendues à leurs propriétaires. Prenant toutefois motif du mauvais état dans lequel se trouvait alors être l'aérodrome du Mans – Arnage, le même ministre de l'Air demandera dès le 6 mars suivant qu'il soit sursis à la restitution des parcelles réquisitionnées à Louplande (dont l'ensemble est délimité en bleu-vert sur le second extrait de carte) ainsi que, si cela était encore possible, à l'enlèvement des matériaux de la piste.

Longue de 1100 m et offrant de bons dégagements, la piste en toile bitumée de Louplande présentait en effet le double avantage d'être restée utilisable et d'être commodément accessible depuis Le Mans par la R.N. 768.

Située à 16 km de la ville chef-lieu, elle était par contre estimée à l'époque en être trop éloignée pour une utilisation civile définitive.

La décision de la conserver fut, par suite, annoncée comme ayant un caractère "essentiellement provisoire" et comme devant être "rapportée aussitôt que la remise en état de la piste d'Arnage permettra l'utilisation normale du terrain".

Cette situation ne pouvait toutefois demeurer longtemps provisoire compte tenu de ce qu'elle maintenait coupée la route reliant Louplande à Voivres, liaison d'autant plus importante pour la première de ces deux agglomérations que celle-ci était desservie par la gare de la seconde.

La décision ministérielle d'abandonner le terrain fut donc prise en mars 1946, dès que l'Armée de l'Air eut confirmé qu'elle n'envisageait pas de l'utiliser.

 


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Carte régionale IGN au 1 : 250 000

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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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