Décidée en mai 1939, la création d’un terrain d’atterrissage sur la lande de Lauros, appartenant elle-même au territoire de la commune du Porge, s’inscrivait dans le cadre beaucoup plus vaste de l’ouverture d’un champ de tir aérien, dit de Lacanau - Le Porge¹, qui devait constituer la seconde phase de l’opération.

Réunissant 108 ha (aplat orangé sur la carte), l’emprise de l’aérodrome devait être immédiatement occupée puis acquise selon les procédures permises par les décrets-lois du 30 octobre 1935. Bien que sa prise de possession soit ainsi intervenue dès le 29 juin 1939, le terrain ne fut jamais aménagé. Il n’en fut pas moins acquis par actes de cession passés en juillet 1940 et mai 1941.

Estimé ne présenter aucun intérêt aussi bien pour l’Armée de l’Air que pour l’Aviation civile, il fut remis à l’administration des Domaines en septembre 1950 pour rejoindre un nouveau train d’aliénations destinées à apporter de nouvelles ressources au Trésor.

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¹ Tout donne ainsi à penser que l’aérodrome de Lauros - Le Porge, passé sous silence par l’arrêté ministériel du 6 février 1947, n’était autre que celui de Lacanau, définitivement interdit à la circulation aérienne publique par ce même arrêté en raison du mauvais état de sa plate-forme.