L'initiative d'aménager un aérodrome près de Lapalisse a été prise par un comité qui s'était constitué en vue de créer une section d'aviation populaire affiliée à l'Aéro-club de Vichy. C'est ainsi qu’en  janvier 1938, 42 ha de terres agricoles (aplat vert sur l'extrait de carte) situées en bordure de la R.N. 7 furent pris en location par ce même comité sur le territoire de la commune de Périgny.

Ce projet n'eut toutefois pas le temps de pleinement aboutir puisque, approuvant les conclusions d'une conférence réunie sur place en août de cette même année 1938, le ministre de l'Air décida en décembre de rattacher la création à Lapalisse d'une plate-forme d'opérations au programme des travaux aéronautiques relevant des décrets-lois du 30 octobre 1935.

Prescrite le 31 janvier 1939 par le ministre de l'Air, l'expropriation des 76 ha de terrains concernés – dont les limites coïncident avec celles de l'actuel aérodrome (indiquées en rouge sur le plan) – n'eut pas lieu d'être judiciairement prononcée, la chefferie du Génie de Lyon-Air ayant pu, dès octobre de la même année, obtenir toutes les promesses de vente sur la base de l'évaluation de l'administration des Domaines.

Figurant sur la liste, annexée à l'arrêté ministériel du 6 février 1947 , des aérodromes publics interdits "très provisoirement" à la circulation aérienne publique en raison du mauvais état de leur plate-forme, le terrain de Lapalisse sera ouvert à tous les appareils légers par arrêté particulier du 29 avril 1949.