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Terrain de secours de LANDES-DE-BUSSAC (Charente-Maritime)
devenu plate-forme d'opérations de BEDENAC - BUSSAC

Le terrain de secours de Landes-de-Bussac fit son apparition en juin 1926 sur le Bulletin de la Navigation Aérienne. Il figura également sur les suivants, pour la même surface de 600 m x 600 m, jusqu’à ce qu’il y soit désigné en 1937 en tant qu’aérodrome d’État de Bédenac - Bussac.

Signalé sur le guide Michelin des aérodromes de 1936 sous l’appellation de Jonzac - Landes-de-Bussac, il y est alors dit relever du commandant de Bordeaux – Teynac et être équipé d’un phare à éclipse portant à 25 km. Le plan de situation qui y est donné ne permet toutefois pas de le positionner à l’intérieur de son emprise de 1939.

Extension de cet ancien terrain de secours, la plate-forme d’opérations de Bedenac - Bussac apparaît dans les anciennes archives de l’Air comme réunissant 160 ha (aplat orangé sur la carte) dont l’aménagement - et notamment celui d’un réseau de drainage très complet - put être achevé avant septembre 1939.

Lorsqu’elle prit possession des lieux, l’armée allemande dota le terrain d’une voie de circulation périphérique en tarmacadam à laquelle fut raccordée, hors emprise, toute une succession d’aires de dispersion (les infrastructures allemandes sont reportées en noir sur le plan).

Pris pour cible par l’aviation alliée, la plate-forme échappa à l'achèvement de sa mise hors service préparée par les Allemands puisqu’ils n’eurent le temps de détruire qu’un tronçon du collecteur principal d’assainissement.

Affecté en novembre 1946 à titre principal à l’Armée de l’Air et, à titre secondaire, aux Transports aériens et à l’Aviation légère et sportive, l’aérodrome de Bedenac - Bussac put ainsi être ouvert à tous les aérodromes légers par l’arrêté ministériel du 6 février 1947.

Bien que l’aérodrome soit alors utilisé quotidiennement par l’aviation de tourisme et le vol à voile, l’armée américaine demandera, en 1951, sa mise à disposition à des fins non aéronautiques dans le cadre de l’extension de sa ligne de communication.

Vainement assorti d’une demande de participation à l’aménagement d’un aérodrome de remplacement pour l’aviation légère, l’accord de principe que le ministre des Transports donnera à cette demande aura pour conséquence immédiate d’interdire "jusqu’à nouvel ordre" l’utilisation de l’aérodrome.

Consistant en l’aménagement d’un dépôt de produits chimiques et de matériel ainsi qu’en la construction de casernements et d’installations annexes, les travaux exécutés par l’armée américaine mettront à rude épreuve le réseau d’assainissement de la plate-forme, de sorte que l’abandon de sa vocation aéronautique sera d’autant plus facilement décidée en 1953 que la création de l’aérodrome de Bordeaux - Saucats sera venue entre temps constituer une solution de rechange pour l’aviation légère.


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