Aérodrome de la Marine de HYÈRES

Aérodrome de la Marine de HYÈRES - LE PALYVESTRE (Var)

L’aménagement de l’aérodrome de Hyères - Le Palyvestre a été entrepris en 1918 pour les besoins de l’Aéronautique maritime.

Comme les autres aérodromes appartenant au ministère de la Marine, il n’apparut qu’en juillet 1924 sur le Bulletin de la Navigation Aérienne.

Conservant son aire d’atterrissage de 500 m x 500 m¹, il fera fonction de terrain de secours du service de la Navigation aérienne de 1926 à 1931, année de sa fermeture à la circulation aérienne publique.

Relevant alors du ministère de l’Air, les dimensions de son aire d’atterrissage seront successivement portées à 1000 m x 800 m (correspondant à l’emprise couverte par un aplat orangé sur la carte) en 1933 et à 1 200 m x 800 m (extension hachurée en orange sur le même plan) en 1939.

Ceinturé au nord, au sud et à l’ouest par un fossé déversant ses eaux de drainage dans le ruisseau du Burlier formant lui-même alors sa limite est, l’aérodrome fut en 1939-40 équipé d’une piste bétonnée de 1 080 m x 60 m (reportée en noir sur le plan) dont les extrémités nord-ouest et sud-est se terminaient respectivement par une plate-forme circulaire et par un léger élargissement.

Toutes les installations étant restées intactes à la fin de la guerre 1939-45, l’aérodrome conserva sa vocation militaire et fut interdit à la circulation aérienne publique par l’arrêté ministériel du 6 février 1947.

Tandis que l’emprise de l’aérodrome se trouvait contenue à l’ouest par la voie ferrée des salins en léger remblai et au nord par la rivière du Roubaud et la levée de terre dite "du Ceinturon", l’allongement de la piste avait été, dès 1945, jugé être impossible en direction du nord-ouest en raison du bâti et de la médiocrité des dégagements. La seule ouverture étant à l’est, l’assèchement du marais au-delà du ruisseau du Burlier déjà cité fut par suite entreprise avec, pour objectif jugé alors limite, d’allonger à 1 900 m la piste existante et de créer une seconde piste N-E / S-O de 1800 m de longueur².

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¹ Située dans l’angle formé par le chemin de fer des salins et la route qui continuera par la suite de border l’aérodrome, l’emprise d’origine ne laisse aucune trace de ses limites dans les archives de l’Air. La malchance veut, en outre, que la double page que lui consacrait l’atlas édité dans le courant des années vingt par Blondel La Rougery pour l’Aéro-club de France ait fait l’objet d’un erratum, le plan y figurant étant celui de Rochefort…

² Un plan de l’aérodrome établi dans l’immédiat après-guerre fait apparaître une courte piste en plaques P.S.P. ayant cette orientation. Sa longueur n’était que de 335 m. Elle était coupée en son milieu par la piste bétonnée et son axe était à 100 m environ au sud-ouest de celui de la piste N-E / S-O.

Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000