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Aérodrome militaire d'ARBOIS (Jura)

Le plus ancien document d’archives ayant pu être retrouvé pour l’établissement de cette planche d’atlas est une fiche de renseignements remplie en février 1945 par l’officier de liaison Air du Jura et dont les seules informations utiles sont qu’il s’agit d’un aérodrome de l’Armée de l’Air, dont le vice-président de l’Aéro-club d’Arbois acceptait alors de se charger "à nouveau" de la surveillance après remise en état par leurs parties prenantes des parties données en culture.

Comme pour Lons-le-Saunier, dans le même département, rien dans ce document, comme dans ceux plus récents, n’indique ni les raisons pour lesquelles "l’aérodrome privé en cours d’agrément", signalé par le Bulletin de la Navigation Aérienne de juillet 1937 se trouva être absent de la liste suivante et dernière de juin 1939 ni les conditions dans lesquelles l’État s’est substitué au candidat créateur.

Après avoir autorisé en juillet 1946 le maintien ou la remise en culture par baux de longue durée de toute la partie extérieure à une bande d’envol unique, le ministre des Travaux publics et des Transports annula cette décision en novembre de la même année afin que non plus une mais trois bandes soient réservées pour les besoins des Sports aériens, seuls intéressés par le terrain.

"Très provisoirement" interdit à la circulation aérienne publique par l’arrêté ministériel du 6 février 1947 en raison du mauvais état de sa plate-forme, l’aérodrome d’Arbois (aplat orangé sur l’extrait de carte) fut en juin 1950 admis à rejoindre la liste de ceux ouverts à tous les appareils lents et légers.

La faible utilisation de la bande nord/sud, de caractéristiques médiocres, conduira dans le courant des années soixante-dix la ville d’Arbois à saisir l’occasion d’un remembrement pour donner vie à son projet de création d’une zone industrielle empiétant sur l’emprise de l’aérodrome en bordure de la R.D. 14.

En contrepartie de cet abandon de 17 ha, l’État obtiendra de la ville en 1978 qu’elle apporte à l’aérodrome une parcelle de 3 ha permettant d’allonger sa bande N-O / S-E et qu’elle prenne en charge la gestion de l’ensemble ainsi remodelé. Cette situation sera modifiée, en 1996, par l’entrée en lice du Centre de vol à voile du Jura avec lequel l’État conclura pour vingt ans une nouvelle convention.


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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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