Par arrêté du 4 décembre 1934 du ministre de l’Air, la commune de Graulhet fut autorisée à établir un aérodrome public sur un terrain de 32 ha (aplat bleu sur l’extrait de carte) dominant la ville et acquis par celle-ci à cet effet.

Par convention passée dès le 28 août, la commune avait confié par avance la gestion de l’aérodrome à l’Aéro-club de Graulhet.

Conclue pour une durée maximale de trente ans, cette convention avait en fait la forme d’un bail de location accordant à l’aéro-club "seul, et à l’exclusion de tout autre club, groupement ou société quelconque, locale ou non, existant à la signature (de la convention) ou se constituant après (la possibilité) d’organiser à son profit exclusif tout ce qui concerne la navigation aérienne ou d’en autoriser l’organisation par des tiers à des conditions qu’il jugera bon".

Le maire se verra, par suite, rappeler par le ministre en mai 1936 que "les usagers des diverses catégories d’un aérodrome public devaient être traitées dans des conditions d’égalité absolue" et invité à modifier la convention en la forme d’une "concession d’exploitation".

Réquisitionné en 1939 pour accueillir une école de pilotage, l’aérodrome fut équipé par l’État d’un balisage de nuit ainsi que d’un certain nombre de bâtiments qui seront mis à la disposition des Compagnons de France lorsque la plate-forme sera par mainlevée restituée à la ville en 1942.

Ouvert aux appareils lents et légers par l’arrêté ministériel du 6 février 1947, l’aérodrome de Graulhet - Montdragon conservera sa configuration omnidirectionnelle jusqu’à ce que, en 1957, une bande d’envol de 700 m x 70 m soit surfacée et balisée par l’aéro-club selon la direction est / ouest commandée par les limites de l’emprise disponible et la situation des obstacles environnants.