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Aérodrome de GAËL (Ille-et-Vilaine)
Situé à 15 km au nord du camp de Coëtquidan, le site de Gaël ne cessa pas, à partir de 1926, de lui être associé dans le Bulletin de la Navigation Aérienne pour désigner successivement :
- en 1928, un camp d'instruction militaire de 800 m x 900 m,
- en 1930, un camp d'instruction de l'aéronautique militaire de 1ère catégorie de 800 m x 800 m,
- en 1933, un aérodrome d'État, camp d'instruction de l'Armée de l'Air de 850 m x 700 m,
- en 1937, un aérodrome d'État de 850 m x 700 m,
- en 1939, un aérodrome d'État (militaire) de 1100  m x 700 m.

Bien que très antérieure à l'immédiat avant-guerre, la situation domaniale d'origine de l'aérodrome de Gaël ne put être rétablie de manière complète au lendemain des hostilités. C'est ainsi, notamment, que les propriétés de l'État constituant son emprise n'ayant pas été inscrites sur la matrice cadastrale de l'une des communes concernées, le bornage du terrain primitif dut être reconstitué lorsque ne put plus être différée la connaissance précise de la limite intérieure des zones réquisitionnées par les Allemands (limitées extérieurement en bleu-vert sur la carte) au-delà de la plate-forme initiale.

Il s'agissait donc d'un terrain d'une centaine d'hectares (aplat orangé sur le plan) acquis par l'État pour les besoins du ministère de la Guerre. A partir de juin 1940, il fut utilisé comme terrain d'aviation par l'armée allemande puis, après elle, par les Alliés.

Pendant l’occupation allemande, la plate-forme ne fut pourvue d'aucune piste bétonnée mais se vit équiper de quelques aménagements de circulation, de stationnement et de dispersion (reportés en noir sur le plan).

Comme pour les autres aérodromes du département, le ministre de l'Air fit connaître en mars 1945 les limites jusqu'où les réquisitions allemandes devaient être maintenues.

La décision prise par l'Armée de l'Air d'abandonner le terrain conduisit toutefois le ministre à annuler un an après sa première décision et à demander que soient immédiatement levées les réquisitions précédemment maintenues.

S'agissant du terrain d'origine appartenant à l'État, les instructions ministérielles étaient d'examiner d'extrême urgence les possibilités et les modalités de leur mise en culture par location de longue durée.

C'est alors qu'intervint, de la part de l'état-major de l'Armée de Terre, une demande de cession du terrain au bénéfice de l'École militaire interarmes de Coëtquidan, qui prit possession des lieux dès que le ministre des Travaux publics et des Transports eût donné son accord de principe.

Le terrain ayant cessé d'être utile à ladite École interarmes, le secrétaire d'État aux Forces armées (Guerre) fera connaître en 1948 au ministre des Travaux publics et des Transports qu'il renonçait à régulariser l'opération précédemment convenue.

Aucune collectivité ou organisation n'acceptant alors de marquer de façon concrète un intérêt quelconque pour l'existence d'un aérodrome d'aviation légère dans la région, le secrétaire d'État à l'Aviation civile décidera finalement en juillet 1957 de remettre les terrains d'emprise de l’aérodrome de Gaël à l'administration des Domaines.


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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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