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Aérodrome de FOUGÈRES - BEAUCÉ (Ille-et-Vilaine)
dit également de FOUGÈRES - FLEURIGNÉ

Créé par la chambre de commerce locale, l'aérodrome de Fougères fit en mars 1936 l'objet d'une première convention avec l'État fixant notamment la participation de la collectivité nationale à la réalisation du projet. Cette initiative répondait alors à l'objectif d'établir un trafic commercial régulier intéressant à la fois l'Afrique du Nord et l'industrie de la chaussure.

D’une reconnaissance technique effectuée par le ministère de l’Air dès octobre 1933, il avait alors été acquis que le seul emplacement pouvant convenir était constitué par le plateau situé entre les hameaux de Beaucé et de Fleurigné à 5  km au sud-est de Fougères.

Cet emplacement touchait malheureusement des terres agricoles de qualité, de sorte que l’acquisition des 33 ha nécessaires (aplat vert sur l’extrait de carte) exigea l’intervention d’une déclaration d’utilité publique qui fut prononcée par décret du 1er mai 1938.

Les prévisions de dépense se trouvant alors bousculées, un avenant à la convention initiale fut conclu en mai 1939 qui majora substantiellement la subvention de l’État. Celle-ci fut toutefois réajustée à la baisse en février 1940 pour tenir compte de l’interruption des travaux consécutive à l’état de guerre.

Remis en culture sous l’Occupation sans avoir eu le temps d’être agréé, l’aérodrome n'apparut sur aucune des listes annexées à l'arrêté ministériel du 6 février 1947 confirmant ou annulant les ouvertures à la circulation aérienne publique prononcées avant la guerre. Ainsi l’ouverture à la CAP ne sera-t-elle prononcée pour l'aérodrome de Fougères qu’en mars 1951.

Les dimensions et l'équipement du terrain ne permettant toutefois pas que l’aérodrome soit utilisé par les avions commerciaux de l'époque, la chambre de commerce sollicitera en août 1954 d'être libérée de ses engagements vis-à-vis de l'État et d'être autorisée à vendre les terrains constituant l'emprise de l'aérodrome afin de créer une zone industrielle destinée à absorber la part de main d'œuvre locale alors au chômage. L'assemblée consulaire rejetant catégoriquement toute solution intermédiaire, qui aurait consisté à réduire les dimensions de la plate-forme aux minima nécessaires à l'aviation légère, le ministre des Travaux publics, des Transports et du Tourisme acceptera en juillet 1955 de résilier la convention liant la chambre de commerce à l'État.


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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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