Cliquez pour ouvrir la fiche signalétique
 
Cliquez pour voir l'image
Cliquez pour voir l'image
Cliquez pour voir l'image
Cliquez pour voir l'image
 
Cliquez pour accéder à la carte
Cliquez pour voir l'image
 
Cliquez pour accéder à la carte
   
           
Centre d'aviation militaire d'ÉTAMPES - MONDÉSIR (Essonne)

Successivement établies à Mondésir en mars et juin 1910, les Écoles Farman et Blériot apparaissent sur l’édition de 1912 de l’Aéro-guide comme n’étant alors séparées que par la R.N. 20. L’installation des deux constructeurs à Toussus-le-Noble et à Buc étant cette fois achevée, l’édition de 1914 du même guide diffère, pour Étampes, de la précédente en ce que l’emprise Farman y est sensiblement réduite et surtout en ce que une "École militaire" s’y est substituée à celle de Louis Blériot.

Ayant quelque temps, après novembre 1918, participé au stockage des nombreux avions démobilisés, le "centre d’aviation militaire" d’Étampes appartint à la courte liste, publiée par le Bulletin de la Navigation Aérienne de mai 1920, de ceux "avec terrain d’atterrissage sur lesquels les avions de l’Aéronautique Commerciale (pouvaient) atterrir".

Publiée en octobre 1924 dans le cadre des instructions aéronautiques, la fiche descriptive de l’aérodrome présente celui-ci comme ayant une emprise (aplat bleu sur la planche 1) à peu près superposable à celle qu’il aura lors de sa restitution par les forces alliées aux autorités françaises en octobre 1945 (indiquée sur la même planche par un aplat rouge, la faible différence entre les deux ne concerne que la zone construite sortie aujourd’hui de l’aérodrome).

Après que plusieurs unités de chasse ou de bombardement se soient succédées sur l’aérodrome de Mondésir, une École de perfectionnement au pilotage y fut installée avec pour mission de fournir à l’Armée de l’Air des instructeurs formés au même moule et "appliquant au pilotage intégral une doctrine uniforme".

L’intensité de l’activité de cette école conduisit le ministre de la Défense Nationale à commander, en début 1933, que soit recherché dans un rayon de 15 km un emplacement pouvant accueillir dès cette même année une piste annexe parfaitement dégagée.

Aussitôt entreprise, la prospection aboutit à la conclusion que les parcelles convenant le mieux à cette destination étaient alors cultivées et que seules pouvaient être immédiatement utilisées celles qui, par le jeu de l’assolement, étaient laissées en chaume ou semées de trèfle ou de luzerne.

Ainsi une prairie artificielle de 17 ha fut-elle louée à Gaudreville en juillet 1933 afin d’attendre que les 40 ha constituant le meilleur choix entre Angerville et Méréville puissent être acquis et aménagés (ces deux emplacements sont localisés sur la planche 2).

En fait, il ne fut plus question par la suite que du terrain de Gaudreville, dont la location jusqu’au 31 décembre 1933 fut prolongée par trois avenants successifs couvrant successivement les années 1934, 1935 et 1936. C’est en effet en 1936 qu’il fut question de transférer à Châteaudun l’École de perfectionnement au pilotage, après qu’il eût été momentanément envisagé, deux ans plus tôt, d’effectuer ce mouvement en direction de Salon-de-Provence.

Esquissé en conférence locale, en novembre 1938, l’agrandissement de l’aire d’atterrissage de Mondésir donna même lieu, en juin 1939, à une décision ministérielle commandant l’exécution d’une première tranche (délimitée en bleu sur la planche 1). Comme indiqué précédemment, cette amorce d’extension ne fut jamais réalisée. Il est à noter toutefois qu’elle fut prise en compte pour la détermination des servitudes aéronautiques en application de la loi du 4 juillet 1935.

Prenant possession des lieux en juin 1940, la Luftwaffe ne dota l’aérodrome que d’une aire bétonnée en pointe sud-ouest, elle-même prolongée par une voie parallèle à la ligne de chemin de fer et desservant vingt et une alvéoles de stationnement, ainsi que d’un dispositif de dispersion pénétrant trois espaces boisés de l’autre côté de la R.N. 20 (les infrastructures allemandes sont reportées en noir sur la planche 1).

Affecté en août 1946, à titre principal, à l’Armée de l’Air et, à titre secondaire, à l’aviation de tourisme et au vol à voile, l’aérodrome d’Étampes verra son activité militaire s’orienter, de manière quelque temps prometteuse, dans le domaine des transmissions avant de disparaître en 1967.

Devenue affectataire principale, l’Aviation civile connaîtra, à l’inverse, un développement à Étampes que ne fera qu'accroître la décision, prise en 1985, de transférer à Mondésir l’activité du terrain de Guyancourt, opération que facilitera la prise en charge de la gestion de l’aérodrome par Aéroports de Paris.


Cliquez pour agrandir la carte
Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000

Cliquez pour agrandir la carte
Carte régionale IGN au 1 : 250 000
Retour haut de page
  Retour haut de page