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Plate-forme d'opérations d'ÉPINAC-LES-MINES (Saône-et-Loire) dite également de SULLY - ÉPINAC |
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La décision de créer une plate-forme d'opérations sur le territoire des communes d'Épinac-les-Mines et de Sully-le-Château fut prise par le ministre de l'Air en avril 1939. L'approbation des plans établis par la chefferie du Génie de Dijon de même que la décision ministérielle prescrivant l'expropriation des terrains ne pouvant être acquis à l'amiable ayant été prononcées dès juillet de la même année, les 83 ha (aplat orangé sur l'extrait de carte) constituant l'emprise de la plate-forme furent immédiatement occupés en application des décrets-lois du 30 octobre 1935 . À l'arrêt des travaux, après juin 1940, le drainage était en grande partie effectué. Le captage des nombreuses sources existant en différents endroits du terrain était notamment réalisé. Aucun acte d'acquisition n'avait par contre eu le temps d'être établi. Rendue dès septembre 1940, l'ordonnance d'expropriation permit toutefois que la totalité des terrains puisse, en juillet 1942, être louée par l'État Français au syndicat agricole corporatif d'Épinac-les-Mines, lequel s'engageait à mettre à la disposition des fermiers et propriétaires exploitants qui lui en feraient la demande les parcelles dont ils avaient été dépossédés. Classé, en raison du mauvais état de la plate-forme, parmi les aérodromes interdits à la circulation aérienne publique par l'arrêté ministériel du 6 février 1947, le terrain sera remis à l'administration des Domaines en septembre 1950 en exécution des prescriptions de la loi portant création de ressources nouvelles au Trésor. Il sera toutefois alors sursis à son aliénation jusqu'au vote du projet de loi qui était alors déposé et qui devait fixer les modalités de la restitution aux anciens propriétaires des parcelles agricoles expropriées constituant l'emprise des aérodromes désaffectés. |
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