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Terrain militaire de secours de DONCOURT-LÈS-CONFLANS
(Meurthe-et-Moselle)

Les 50 ha environ ayant constitué l’emprise initiale de l’aérodrome de Doncourt-lès-Conflans (aplat orangé sur la carte) ont été acquis en 1934-35 puis aménagés par la chefferie du Génie de Nancy-Air afin de créer un "terrain de secours" pour l’Armée de l’Air.

En fait, il semble que cette dernière ne l’ait que peu utilisé mais qu’elle ait donné toutes facilités à l’Aéro-club de Briey pour s’y installer.

À la différence des Allemands, qui n’y laissèrent aucune trace de leur passage, les Américains y construisirent une piste de campagne fondée sur grave laitier de 1 530 m x 36 m qui débordait de près de 600 m à l’ouest des limites domaniales du terrain (reportées en noir sur le plan, les infrastructures américaines délimitaient elles-mêmes, par leur bord extérieur, les zones réquisitionnées).

Bien qu’ayant d’abord jugé l’aérodrome ne présenter aucun intérêt pour l’aviation civile et militaire et prescrit de ce fait en juillet 1946 sa remise à l’administration des Domaines, le ministre chargé des Transports revint peu après sur sa décision pour ne plus ordonner que la restitution des extensions américaines à leurs propriétaires et la mise en culture, à titre précaire et révocable, de la partie domaniale alors non utilisée.

La situation étant ainsi redevenue ce qu’elle était avant la guerre, l’aéro-club demanda sa réintégration dans les lieux dans des conditions aussi proches que possible de la gratuité dont il avait autrefois bénéficié. La réglementation ne permettant cependant plus de contractualiser un loyer symbolique, la mise à disposition de la partie domaniale de l’aérodrome était assortie de conditions financières que l’aéro-club déclara ne pouvoir supporter.

Alerte plus grave à l’utilisation civile de l’aérodrome sera donnée par la mise à l’étude en 1951 de la faisabilité de son aménagement en terrain d’opérations doté d’une piste d’envol de 1 850 m pour avions de 20 t. Ce projet soulèvera toutefois de telles difficultés techniques qu’un autre site sera recherché, d’abord à Mars-la-Tour, puis à Chambley où il sera finalement trouvé.

L’activité d’aviation légère, n’étant plus menacée, pourra se maintenir grâce au droit de pacage accordé à un exploitant agricole jusqu’à ce que la décision soit prise, en 1968, de transférer la plate-forme du domaine public de Défense (Armée de l’Air) à celui de circulation aérienne.


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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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