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Plate-forme d'opérations de DOLE - TAVAUX (Jura)

La décision de créer la plate-forme d’opérations de Dole - Tavaux fut prise en juillet 1937. Agissant sur ses propres crédits pour le compte du ministère de l’Air , le département de la Défense nationale et de la Guerre confia alors à la chefferie du Génie de Besançon la charge d’acquérir les 134 ha (aplat orangé sur la carte) constituant l’assiette de ce nouvel aérodrome.

La principale difficulté rencontrée dans cette tâche tint à ce que l’un des propriétaires, la société Solvay, détenait 10,5 ha qu’elle avait acquis pour recevoir des installations futures mais sous lesquels elle avait enterré deux canalisations de gros diamètre dont l’une, dont le doublement était prévu à brève échéance, évacuait dans le Doubs les eaux résiduaires de son usine de Tavaux.

Expropriée, ladite société refusa aussi bien les conditions du service des Domaines que la décision de la commission arbitrale d’évaluation contre qui elle interjeta appel devant le tribunal civil de Dole, lequel mit en décembre 1938 son jugement en délibéré de manière à permettre la recherche d’une solution amiable.

De propositions en contre-propositions l’affaire fut, au moment de conclure, rattrapée par les événements de juin 1940. L’accord, qui n’intervint en définitive qu’en  juin 1943, prit la forme d’un acte dans lequel il était convenu que la partie du sous-sol occupée par les canalisations était exclue des effets de l’expropriation.

Prenant possession de l’aérodrome, l’armée allemande compléta sa surface d’environ 300 ha (hachurés en orange sur le plan) afin de construire une piste de 2 000 m x 80 m et près de 13 km de voies de circulation et de desserrement (les infrastructures allemandes sont reportées en noir sur le plan).

Le ministre de l’Air arrêta dès  avril 1945 les limites hors desquelles les terrains constituant l’aérodrome devaient être immédiatement restitués à l’agriculture. La pression locale conduisit l’année suivante le ministre des Travaux publics et des Transports à abandonner la perspective préservée d’une seconde piste nord-sud de 2 400 m et à ramener la surface à conserver à celle que délimitaient la piste et la moitié nord de la voie périphérique laissées l’une et l’autre par les Allemands.

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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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