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Aérodrome communal de DINAN - TRÉLIVAN (Côtes-d'Armor)

L’édition de 1914 de l’Aéro-guide de l’Aéro-club de France indiquait pour Dinan deux emplacements permettant l’atterrissage. Décrit comme étant "très bon", le premier était offert par l’hippodrome (fléché en violet sur l’extrait de carte). Un peu plus à l’ouest et en bordure de la route de Saint-Brieuc, "plus grand mais raviné", le second était alors dit être constitué par le champ de manœuvres.

C’est sur ce second emplacement que la ville de Dinan entreprendra, en 1933, l’aménagement de son aérodrome.

De forme sensiblement rectangulaire, couvrant environ 50 ha du territoire de Trélivan (aplat bleu sur l’extrait de carte), utilisé alors par l’Aéro-club de Dinan, cet aérodrome public était décrit par le guide Michelin de 1936 comme étant situé "dans une région très morcelée… où les champs étaient clos de levées de terre surmontées d’arbres et de  haies vives hautes de 3 à 5 m" et où, par suite, les possibilités d’atterrissage fortuit étaient peu nombreuses "en dehors des grèves à marée basse".

Prenant possession des lieux en juin 1940, les Allemands en repoussèrent les limites (indiquées en bleu foncé sur le plan) au-delà de la R.N. 176 et du G.C. 61 (actuelle R.D. 61) qui, équipées l’une et l’autre d’un dispositif de dispersion (les infrastructures allemandes sont reportées en noir sur le plan) resteront contenir au nord et au sud l’aire d’atterrissage. Celle-ci sera toutefois, non sans conséquences pour la suite, agrandie de quelques hectares en direction du point de concours de ces deux voies.

Toutes les réquisitions ayant été levées en août 1946, lorsque l’Armée française abandonna à son tour l’aérodrome, l’Aéro-club de Dinan parvint à obtenir que l’aire d’atterrissage soit balisée au-delà de sa longueur d’origine. Cette situation de "réquisition de fait" se prolongera jusqu’à ce que, en novembre 1949, le ministre chargé des Transports déclare que, les conditions d’ouverture à la circulation aérienne publique n’étant pas en jeu, il appartenait à la ville de Dinan, créatrice de l’aérodrome, de décider seule de l’acquisition ou non des terrains en cause.


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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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