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Terrain de secours d'AGEN (Lot-et-Garonne)

Par convention conclue avec l’État en 1910, la ville d’Agen s’était notamment engagée, afin d’accueillir en ses murs un régiment d’artillerie, à fournir en toute propriété au département de la Guerre les terrains destinés à l’établissement d’un champ de manœuvres . La guerre étant intervenue entre-temps, la remise du terrain de La Garenne n’intervint qu’en mai 1921.

À peine plus d’un an après, le service de la Navigation aérienne put annoncer qu’un terrain de secours était aménagé au même endroit et qu’une première zone (hachurée en bleu sur la carte) pouvait déjà être utilisée.

Situé à 4 km au sud de la ville, à l’intérieur de l’angle que formaient alors les routes d’Auch et de Condom, le terrain d’aviation n’occupait en 1923 que 18  ha (ensemble hachuré et en aplat de couleur bleue sur le plan) prélevés sur les 41 ha (eux-mêmes délimités en vert) du champ de manœuvres.

À mi-distance entre Bordeaux et Toulouse sur la transversale secondaire du Plan Saconney, qui devait relier l’Italie à la capitale aquitaine, Agen se trouva par la suite être dans une position d’escale identique sur le parcours militaire allant de Tours à Istres. Les lignes d’envol du terrain ne suffisant toutefois plus pour les atterrissages et décollages de nuit des appareils "lourds et rapides", dont étaient alors dotées les escadres de Toulouse et Bordeaux, la décision d’agrandir l’aérodrome fut prise par le ministre de l’Air au début de l’année 1936.

Il s’agissait alors d’acquérir 25 ha sur des propriétés privées et d’obtenir du département de la Défense qu’il fît à nouveau abandon à l’aérodrome de 5 ha du champ de manœuvres (l'ensemble de ces 25 ha + 5 ha apparaît en aplat orangé sur le plan) en contrepartie d’une surface de valeur équivalente (hachurée en vert sur le plan) qui serait acquise aux frais du ministère de l’Air.

La décision fut prise en 1938 d’équiper l’aérodrome – hors de son emprise – d’un poste émetteur, d’un poste goniométrique de nuit et d’un goniomètre d’atterrissage par mauvaise visibilité . Les événements se précipitèrent alors et d’importantes réquisitions intervinrent en 1939 (hachurées en orange sur le plan), qui eurent notamment pour objet de permettre l’implantation à La Garenne d’une école de pilotage.

Entreprise en octobre 1940 par le secrétaire d’État à l’Aviation du gouvernement de Vichy, la régularisation des occupations et réquisitions ne concernait rien moins que 71 ha, dont il fut alors décidé que la plus grande partie serait définitivement incorporée dans l’aérodrome.

Le "définitif " ne durera en fait que jusqu’à ce que, d’une part, la nécessité s’impose, en 1968, de prolonger la piste au-delà de la R.N. 131 (devenue depuis R.D. 931) et que, d’autre part, le projet d’aménagement d’un hippodrome, que formait la ville à la même époque, conduise celle-ci à faire valoir les droits qu’elle estimait à juste titre conserver sur l’ancien champ de manœuvres.


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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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