Les 119 ha (aplat orangé sur la carte) constituant l'emprise de la plate-forme d'opérations de Connantre ont été acquis à l'amiable aux termes d'actes administratifs passés en 1936.

Estimé à la Libération ne présenter aucun intérêt immédiat pour les aviations militaire et civile, l'aérodrome de Sainte-Sophie ne fut que "provisoirement" interdit à la circulation aérienne publique par l'arrêté ministériel du 6 février 1947.

Il fut également mis en réserve en vue d'une utilisation ultérieure éventuelle par l'Armée de l'Air et échappera, par suite, aux trains successifs d'aliénations destinés à procurer de nouvelles ressources au Trésor.

Le ministre des Armées ayant finalement renoncé à tout projet aéronautique sur le site, l'aérodrome "militaire" de Connantre - Sainte-Sophie sera déclassé en décembre 1961 et remis à l'administration des Domaines en septembre 1962.

Le rapatriement des unités établies en Algérie conduira alors le ministre des Armées à demander qu'il soit sursis à l'engagement de la procédure d'aliénation, qui ne sera inexorablement lancée qu'en juin 1963.