Cliquez pour ouvrir la fiche signalétique
Cliquez pour accéder à la carte
 


 


 
   
         
Aérodrome privé puis communal de CHÂTEAU-THIERRY - BELLEAU (Aisne)

D’abord désigné, par les Bulletins de la Navigation Aérienne de janvier 1935 et juillet 1937, comme étant un aérodrome privé ouvert à la circulation aérienne publique, le terrain de Belleau était alors celui du Club aéronautique de Château-Thierry.

Conservant ses faibles dimensions, ce même aérodrome apparut comme étant devenu communal sur le B.N.Aé de juin 1939, sans que les archives de l’Aviation civile permettent aujourd’hui d’éclairer les raisons de ce changement de personne créatrice ou de savoir à quel moment la ville de Château-Thierry est devenue propriétaire des 15 ha constituant son emprise (aplat bleu sur la carte).

Expertisé par le service technique des Bases aériennes en novembre 1946 pour répondre à une demande d’agrément de l’aéro-club local, l’aérodrome de Belleau fut dit être inutilisable en raison de l’aménagement en cours de trois bandes gazonnées.

Ce jugement n’était toutefois pas définitif puisque les travaux qui y étaient effectués allaient dans le sens de ce qui conditionnait l’ouverture de la plate-forme à la circulation aérienne publique. Aussi est-il curieux de constater que l’arrêté ministériel du 6 février 1947 ait, moins de trois mois après, "définitivement" condamné le terrain de Belleau, lui préférant un aérodrome de Château-Thierry – Courboin pour qui la sanction n’était que "provisoire" mais dont il n’avait jamais été question dans le Bulletin de la Navigation Aérienne1 et dont le sort ne sera jamais, par la suite, mis à l’ordre du jour du Conseil supérieur de l’infrastructure et de la navigation aériennes (C.S.I.N.A.).

L’aérodrome de Château-Thierry restera interdit à la circulation aérienne publique jusqu’en décembre 1955. Ayant alors la forme d’une bande de 710 m x 140 m orientée N-E / S-O, l’emprise de l’aérodrome aura entre temps été modifiée par plusieurs "échanges de jouissance" avec les propriétaires riverains.

Doté alors d’une bande gazonnée de 580 m x 85 m, l’aérodrome pourra enfin, à la faveur d’une opération de remembrement, porter en 1976 les dimensions de sa bande dégagée à 950 m x 100 m moyennant une correction d’orientation de 8°.

_____________________________________
1Il ne pouvait dès lors s’agir que d’une plate-forme d’opérations française ou alliée, dont aucune trace n’est conservée dans les archives de l’Aviation civile


Cliquez pour agrandir la carte
Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
Retour haut de page
  Retour haut de page