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Aérodrome d'AMBÉRIEU (Ain)

L’aéro-guide de 1914 portait déjà – et pour la première fois – indication d’un "vaste" terrain d’atterrissage – accueillant d’ailleurs une École Deperdussin – sur un "centre militaire" situé lui-même là où se trouve actuellement la Base aérienne 278 de l’Armée de l’Air.

Perdant pour de nombreuses années toute attache militaire et réduit aux 30 ha (aplat bleu sur la carte) constituant la partie est de cet ancien centre, un terrain de secours fut ouvert en juin 1922 par le service de la Navigation aérienne pour jalonner la route aérienne de Lyon à Genève. Faisant également office de station frontière, le terrain d’Ambérieu verra sa surface doublée vers l’ouest en 1930 (extension hachurée en bleu sur le plan).

Demandée par l’état-major de l’Armée de l’Air, une nouvelle extension dans la même direction (aplat orangé sur le plan) majorera la surface de l’aérodrome d’une trentaine d’hectares en 1939.

L’année précédente, le ministre de l’Air avait par ailleurs annoncé très discrètement sa décision de créer à Ambérieu, en vue de sa remise au plus vite à la Société nationale des constructions aéronautiques du Sud-Est, une "centrale A… intéressant au plus haut point la défense nationale".

Faisant appel à la procédure d’urgence permise par les décrets-lois du 30 octobre 1935, le ministre de l’Air avait à cette fin prescrit l’expropriation de 11 ha appartenant au constructeur Caudron au-delà de la limite nord-est de l’aérodrome (extension hachurée en orange sur le plan).

Sous condition suspensive d’y être rapidement autorisée par le ministre de l’Air – condition qui sera remplie par substitution de l’État à la jeune Société nationale – la S.N.C.A.S.E. s’engagea en février 1939 dans l’acquisition de 18 ha bordant cette fois l’aérodrome dans son angle sud-est (également hachurés en orange sur le plan) et sur lesquels des locaux industriels appartenant à la Société française des poteaux électriques pouvaient être immédiatement utilisés.

À leur arrivée en octobre 1944, les Américains entreprirent la construction, à l’aide de plaques métalliques en surface et pour une large part hors emprise de l’aérodrome, d’une piste de 1 850 m et d’une voie de circulation périphérique desservant des postes de stationnement (l'ensemble des infrastructures américaines est reporté en noir sur le plan).

La remise en son état initial de la plate-forme ayant après leur départ été estimée être d’un coût équivalent à celui de l’acquisition des terrains réquisitionnés et de la réalisation d’une nouvelle piste mieux adaptée au terrain1, cette seconde solution sera retenue en 1946.

Ouvert sans restrictions à la circulation aérienne publique par l'arrêté ministériel du 6 février 1947, l'aérodrome d'Ambérieu le restera par la suite.

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1Les Américains avaient en effet déblayé profondément sur 50 m de largeur l’assise de la piste, de sorte que celle-ci se trouvait bordée de talus qui furent à l’origine d’accidents.


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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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