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Terrain de secours militaire de CABANAC-ET-VILLAGRAINS (Gironde)

Les 37,5 ha (aplat orangé sur l’extrait de carte) qui constituèrent jusqu’en 1963 la plate-forme aéronautique de Cabanac-et-Villagrains furent acquis par l’État en 1925, avant donc que n’eût été créé le premier ministère de l’Air.

Affectés dès l’origine au département de la Guerre, ils furent aménagés par lui en terrain de secours. Ignoré donc par le ministère de l’Air, le terrain n’apparut à aucun moment sur les listes périodiquement publiées dans le Bulletin de la Navigation Aérienne jusqu’en 1939.

L’occupation allemande en Gironde laissa au nord et à l’ouest de la plate-forme de nombreuses tranchées de neutralisation que l’Aéro-club du Sud-Ouest et le Club aéronautique béglais s’empressèrent de combler à la Libération.

Relevant encore du ministère des Armées, le service de l’Aviation légère et sportive accorda en effet alors quelque intérêt à "l’aérodrome". Ainsi deux hangars et des moyens pour réaménager sa plate-forme furent-ils en juillet 1946 distraits à son profit de là où ils avaient été primitivement attribués.

Situé sur la route aérienne allant de Bordeaux à Bayonne en passant par Mont-de-Marsan et Dax, l’aérodrome semblait alors promis à devenir un terrain de secours important pour les avions de tourisme.

Interdit "très provisoirement" à la circulation aérienne publique par l’arrêté ministériel du 6 février 1947 en raison du mauvais état (non encore totalement effacé) de sa plate-forme, l’aérodrome de Cabanac-et-Villagrains ne sera ouvert qu’avec "consignes particulières" par celui du 30 mars 1953 en raison, cette fois, de la précarité de ses dégagements dans la forêt landaise.

L’Aéro-club du Sud-Ouest ayant, à peu près à la même époque, transporté son activité sur le terrain privé de Saucats, distant d’une douzaine de kilomètres, l’aérodrome de Cabanac-et-Villagrains ne sera plus dès lors utilisé. L’Administration cessera, par suite, de faire respecter ses dégagements de sorte qu’il se trouvera, dix  ans plus tard, être bordé de pins de 15 à 20 m de hauteur.

Non réinscrit sur les listes annexées à l’arrêté général du 23 novembre 1962, l’aérodrome sera déclassé l’année suivante et remis aux services des Domaines aux fins d’aliénation.


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Carte IGN Série bleue et TOP 25 au 1 : 25 000
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