Avord BA 702 « Capitaine Georges Madon »

Didier Dubant

L’histoire aéronautique d’Avord commence en 1912 avec l’implantation d’un Centre Militaire d’Aviation sur une partie du camp militaire d’Avord (dans le département du Cher), un immense champ de manoeuvres créé en 1872-1873 pour recevoir et instruire «cinq grandes unités : deux régiments d’infanterie, deux d’artillerie et un de cavalerie… …Les baraques destinées à accueillir la troupe furent rapidement érigées. S’en suivirent des habitations plus confortables pour les sous-officiers (mariés ou célibataires) et les officiers, un bureau de poste, une infirmerie, une prison une chapelle (au milieu du camp de baraquements) et même un théâtre » (Lecesne C. et Pille J.-P., Avord 100 ans d’images 1872 – 1972. Editions La Bouinotte 2016, page 5). Dès 1873 une école pour former les sous-officiers d’active de l’Infanterie est créée, puis à partir de décembre 1874 les officiers d’infanterie de l’active et de la réserve (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, pages 41 et 43).

            Les baraquements du Camp d’Avord avant 1909 (collection D. Dubant).

             Les baraquements, l’église et la place du Château d’eau au camp d’Avord, avant 1911 (collection D. Dubant).

Concernant l’aviation, déjà le 13 septembre 1910 le général Brun (1849-1911) qui avait reçu une délégation du département du Cher, s’était montré favorable à un projet d’installation d’un champ d’aviation à Avord et s’était engagé à l’étudier.
Le 14 septembre 1910, le colonel Auguste Edouard Hirschauer (1857 – 1943) reçoit l’ordre d’examiner les conditions dans lesquelles une école militaire d’aviation pourrait être installée à Avord (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, p. 25).
Le 21 septembre 1910, une commission d’état-major se rend à Avord, étudie le terrain et conclut à la possibilité d’installation d’une école militaire d’aviation. Les dépenses envisagées pour les installations se montent à 330.000 francs, le Conseil Général du Cher offrant 300.000 francs et le Ministère de la Guerre le reste (http://albindenis.free.fr/Site_escadrille/Ecoles_Avord.htm). Les premiers coups de pioche doivent être donnés à l’été 1911 et l’ouverture du centre est prévue pour l’été 1912 (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, p. 25).

Le 27 février 1912, le ministre de la guerre Alexandre Millerand (1859 – 1943), vient à Bourges avec son chef d’état-major Joffre pour assister à des tirs d’obus. Ils en profitent pour aller voir l’emplacement du futur centre d’aviation non loin de là à Avord. Suite à la loi du 29 mars 1912 portant sur l’organisation de l’aéronautique militaire et au décret d’application du 22 août 1912, un centre d’aviation pour former les pilotes militaires va naître à Avord (Dubant D., 50 ans d’aviation dans le ciel de l’Indre 1909-1959, Editions Alan Sutton 2006, page 30).
La dépêche ministérielle n° 806 4/4 en date du 3 juin 1912 permet de distinguer ce qui fut pris en charge par les fonds provenant du Conseil Général du Cher (les bâtiments des officiers mariés, les bâtiments des officiers célibataires, les ateliers, les cuves à essence, deux hangars en maçonnerie) et ce qui fut édifié grâce aux crédits du Ministère de la Guerre (les casernements, les cuisines, les réfectoires, les bâtiments des sous-officiers mariés et le Mess des officiers) (http://albindenis.free.fr/Site_escadrille/Ecoles_Avord.htm).

Le 23 juillet 1912, le département du Cher remet officiellement au Génie et à l’Aéronautique militaire les bâtiments construits pour l’aviation militaire à Avord, ce qui marque officiellement la création du Centre Militaire d’Aviation d’Avord. Le capitaine Georges Bellenger devient le premier commandant du centre aéronautique d’Avord.
Dans « Pilote d’essais du cerf-volant à l’aéroplane », Georges Bellenger indique « Fin mai 1912, je fut désigné pour installer, puis diriger, une école d’aviation au camp d’Avord, près de Bourges. Ce devait être la première école fonctionnant par des moyens purement militaires, mais on en était encore à niveler le terrain, et à creuser les fondations des premiers hangars à mon arrivée. Je menai pendant deux mois une existence fiévreuse entre le camp, l’Etat-Major de la 8ème Région (Génie, Intendance, Santé, etc…) dont allait dépendre cette école, les bureaux de l’Aéronautique aux Invalides, et les divers fournisseurs qui devaient construite l’école ou lui livrer son matériel » (Bellenger G., Pilote d’essais du cerf-volant à l’aéroplane. L’Harmattan 2004, p. 207).
Ce dernier précise «le camp d’Avord était couvert d’herbe sèche, courbe. Il y avait plusieurs petits bois, il n’était pas préparé pour recevoir de l’aviation à mon arrivée. J’ai demandé des manœuvres pour combler les trous occasionnés par des tirs d’obus, de véritables entonnoirs, dangereux pour les avions… Mon premier soin a été d’aplanir le terrain. J’ai obtenu de Foch qui commandait le 8e Corps d’Armée à Bourges et dont je dépendais, tous les hommes nécessaires pour accomplir le travail (c’est cependant le même général Foch nommé le 31 décembre 1912, à Bourges dans le département du Cher, commandant du 8e Corps d’Armée en remplacement du général de Langle de Cary, qui est connu pour avoir dit que « l’aviation était un sport et que pour l’armée c’était zéro » !). J’ai eu un régiment à ma disposition » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, pages 42 et 43).

Le décret et l’arrêté d’application de la loi du 29 mars 1912 « portant organisation de l’aéronautique militaire » paraissent les 22 et 22 août 1912. L’arrêté du 22 août 1912 précise que les éléments existant dans une place sont réunis pour former un Centre aéronautique. Le 3e Groupe comporte le centre du Camp d’Avord, le chef de centre étant le capitaine Bellenger (Carlier C., « Sera maître du monde qui sera maître de l’air ». La création de l’aviation militaire Française, Economica 2004, pages 230, 232 et 233).
Ce même 22 août 1912, une dépêche décrète que le centre d’aviation d’Avord devra désormais être considéré comme un centre principal (Centre aéronautique) et comprendra :
. une section aéronautique,
. un dépôt de matériel,
. un atelier de réparation.
(http://albindenis.free.fr/Site_escadrille/Ecoles_Avord.htm).

Octobre 1912, le premier stage qui vient de se dérouler (d’une durée d’environ deux semaines) comportait dix élèves, dont Georges Madon qui sera choisi par la suite comme parrain de la base (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, p. 75).
23 novembre 1912 : l’électricité vient d’être installée et un service météorologique a été créé sur le camp (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, p. 75).

51 Camp d’Avord (Cher) – Ecole Militaire d’Aviation – Les hangars », avant 1913 (collection D. Dubant).

62 Avord (Cher) – Centre Militaire d’Aviation – Sortie d’un Avion », avant 1913 (collection D. Dubant).

15 mai 1913, « départ du capitaine Bellenger reçu à l’école de Guerre. Il est remplacé par son second le capitaine Lebleu. Parti de rien, moins d’un an auparavant, le centre d’Avord est devenu le premier de France pour son activité et son équipement » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, p. 81).

En 1913, les Grandes Manœuvres ont lieu du 11 au 18 septembre dans le Sud-Ouest, sous la direction du général Joffre, chef d’état-major général de l’armée (Dubant D., Les Grandes Manoeuvres en France de 1901 à 1913 Editions Alan Sutton 2007 pages 59 et 60).
Pour la première fois, les avions sont identifiés par une cocarde tricolore, d’un mètre de diamètre placée sous chaque aile. Tous les avions emmènent des observateurs dont les renseignements furent soulignés par le Général de division Paul Pau à la tête du parti Bleu (Carlier C., « Sera maître du monde qui sera maître de l’air ». La création de l’aviation militaire Française, Economica 2004, page 258).

  68 Avord (Cher) – Centre Militaire d’Aviation – Instruction des élèves-Pilotes ». A noter la cocarde tricolore apparue sous les ailes de l’appareil (collection D. Dubant).

Conséquence de l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie à Sarajevo le 28 juin 1914, le dimanche 2 août 1914 l’ordre de mobilisation générale est affiché partout en France. Les avions et les pilotes d’Avord sont envoyés vers les frontières et l’école est fermée, le haut commandement croyant en une guerre courte.
Mais dès le mois de novembre 1914 « à l’instar des autres centres de formation l’école d’Avord est rouverte ». Le lieutenant de vaisseau Lefranc devient le chef de l’école d’Avord (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, pages 60 et 61).
De novembre 1914 à novembre 1918 le centre d’aviation d’Avord devient le premier centre de formation de pilotes de France (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, p. 87).
Le 31 octobre 1915, le capitaine Max Boucher prend le commandement de l’ « Ecole Militaire d’Aviation du Camp d’Avord » à la suite du capitaine Lusigny. De gros travaux sont entrepris sur l’école avec le montage de hangars supplémentaires, la construction de logements, d’un cercle des officiers, d’une cantine et d’un mess des sous-officiers. La surface de l’aérodrome est agrandie et on donne des noms aux routes internes (http://albindenis.free.fr/Site_escadrille/Ecoles_Avord.htm).
Avord (Cher) – Centre Militaire d’Aviation – Départ d’un Caudron G. 4 » appareil bimoteur mis en service dans les unités en novembre 1915 (collection D. Dubant)

Fin 1915, Eugène Freyssinet (1879 – 1962) remporte le programme de construction à Avord de 8 hangars « voûte » en béton armé avec la Société Mercier Limousin et Compagnie, pour lesquels les Bétons armés Hennebique avaient également répondu, sans prendre la mesure de l’enjeu que représentaient ces hangars. Avec ces hangars, Freyssinet conçoit une structure en voûte de 46 mètres de portée, une prouesse technique pour l’époque et ouvre la voie à de nombreuses réalisations prestigieuses de hangars avion en béton. Les huit hangars seront profondément endommagés par les bombardements de 1944. Deux hangars y survivront. Il n’en reste actuellement plus qu’un (http://hangars.anciens-aerodromes.com/?p=89

Camp Avord (Cher) – Hangars et Avions prêts au départ ». Les hangars « voûte » en béton armé, sont l’œuvre d’Eugène Freyssinet. Ils furent réalisés en 1916 (collection D. Dubant)

Un rapport recouvrant les mois de juillet et d’août 1916 permet de dresser un image d’Avord :
« les terrains d’atterrissage (aérodrome principal, divisé lui même en trois terrains distincts, aérodromes secondaires, champ de tir et de bombardement) atteignent une superficie de 6.000 hectares.
Le périmètre de l’aérodrome est de 9 kilomètres. Grâce aux travaux de longue durée le sol de ces aérodromes a été rendu excellent… …Les aérodromes secondaires se composent du terrain de Galle, affecté aux avions Voisin double commande et du terrain du Grand-Pouligny, destiné aux atterrissages de campagne et du champ de tir affecté à la division de bombardement ».
– « le nombre de bâtiments divers est de 203. A eux seuls les hangars pour avions représentent une surface couverte de 50.000 mètres carrés… »
– « Services divers. Ils comprennent la direction de l’école, la comptabilité finances, la comptabilité matières (magasin, pièces de rechanges, combustible) la direction des études, le service médical, le détachement, les ateliers, la division de pilotage, la division de nuit, la division de bombardement » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, p. 72).
Aout 1916, la superficie de la piste principale atteint 4.300.000 m2. Un nouvel atelier pour moteurs est érigé, ainsi que des hangars métalliques, des hangars Bessonneau, des baraques Adrian (http://albindenis.free.fr/Site_escadrille/Ecoles_Avord.htm).
Janvier 1917, une nouvelle organisation des écoles est mise en place, elle perdurera jusqu’à l’armistice de 1918 avec : « une école préparatoire à Dijon ; cinq écoles de pilotage à Ambérieu, Chartres, Châteauroux, Etampes et Istres ; trois écoles de transformation à Avord, Châteauroux et Istres ; trois écoles de perfectionnement pour la chasse à Pau et les vols de nuit à Avord et Istres ; deux écoles d’application à Biscarosse pour la chasse et Le Crotoy pour le bombardement ; une école de tir aérien à Cazaux ; trois écoles de mécaniciens et conducteurs à Bordeaux, Dijon et Lyon où se trouvent les dépôts » (Dubant D., Châteauroux – La Martinerie 1915-2012. Histoire d’une base militaire dans l’Indre. Editions Sutton 2013, page 17).
1917, création de huit hangars en ciment, d’un terrain de sport, d’un réseau de voies ferrée, de soixante baraques à essence, un château d’eau. Les locaux disciplinaires tant attendu sont livrés au Génie le 11 avril 1917. Des baraques pour le personnel féminin (dactylographes, secrétaires, copistes, secrétaires, ordonnances, plantons) sont édifiées (http://albindenis.free.fr/Site_escadrille/Ecoles_Avord.htm).
Le 6 avril 1917, le Congrès américain vote la reconnaissance de l’état de guerre entre les Etats-Unis et l’Allemagne. Le 15 avril 1917, James Norman Hall (1887-1951) qui est surtout connu comme le co-auteur des «Mutinés du Bounty » (publié en 1932) est présent à Avord. Il écrit : «cette école est l’endroit le plus intéressant, ainsi que le plus grand que je n’ai jamais vu et que je n’ai jamais été en mesure d’imaginer. Les terrains et les hangars occupent des surfaces importantes et j’ai bien du mal à deviner combien de machines y sont présentes. Je pense environ 600 alors qu’à l’école Curtiss de Newport News, il n’y en avait qu’une quinzaine. C’est la plus grande école de France, mais il y en a beaucoup d’autres tout aussi importantes dispersées dans tout le pays… … Nous vivons dans des baraquements, environ vingt hommes par chambrée, et mangeons dans un grand réfectoire. Il y a environ 3.000 hommes dans le camp en comptant les mécaniciens et nombre d’annamites… … La nourriture est assez saine, bien que rustique. On ne trouve cependant rien d’aussi bon que ce qui est servi dans l’armée de terre américaine. Il y a des cantines où nous achetons des choses envoyées par le Comité » (Hall (James Norman). & Nordhoff (Charles Bernard). – The Lafayette flying Corps. Houghton Mifflin Compagny, 1920, pages 7 et 9).


L’école de perfectionnement d’Avord, le «Fourth Aviation Instruction Center » de l’A.E.F

L’utilisation de l’Ecole d’Aviation française d’Avord comme centre d’entraînement pour les pilotes américains fut tout simplement une solution de facilité lorsque des quantités importantes d’officiers ou d’élèves américains de l’Air Service, devant recevoir une formation au vol, arrivèrent en France.
Dans le schéma américain d’entraînement l’école d’Avord devait jouer le rôle d’une éponge capable d’absorber ces surplus de volontaires américains. Dans le système français d’apprentissage au vol, les élèves étaient supposés passer directement des écoles d’apprentissage initial, à celle d’Avord afin de recevoir une formation plus poussée. Le terrain principal était une large piste rectangulaire de 2.000 mètres sur 2.500 mètres. Les élèves étaient divisés en trois sections chacune assignée à un groupe d’entraînement en fonction du type d’appareil utilisé : Voisin, Farman et Nieuport. Chacune disposait de hangars et de magasins. L’organisation fut par la suite rendue plus complexe par l’arrivée d’un grand nombre de Sopwith. La formation sur Farman fut abandonnée et le centre d’entrainement largement agrandi. Dans les environs, il y eut en plus deux autres petits terrains chacun doté de hangars. L’instruction qui était donné dans cette école concernait uniquement le pilotage (DUBANT (D.). – Evocation du Berry dans la correspondance des jeunes soldats américains pendant la première guerre mondiale. In Cahiers d’Archéologie et d’Histoire du Berry n° 201, 2014 p. 45-66 et GORRELL (Edgar Staley). – History of the American Expeditionary Forces Air Service, 1917-1919. National Archives. Series A, volume 1 Avord).

Le 14 mai 1917, pour inspecter le premier contingent de pilotes américains affectés à l’école après l’entrée en guerre des Etats-Unis d’Amérique, l’ambassadeur des Etats-Unis William Graves Sharp (1859 – 1922) est reçu par Adolph Girod et le Capitaine Max Boucher devant tous les élèves-pilotes et pilotes en stage, coiffés de leur casque, et le personnel de l’école (http://albindenis.free.fr/Site_escadrille/Ecoles_Avord.htm).
Pour faire face au flot incessant des nouveaux élèves, l’école d’Avord crée des pistes annexes à la Bouloise, au Champ du Noyer, à Chétives-Vignes, à Gravelle et à Bois-Gibault (http://albindenis.free.fr/Site_escadrille/Ecoles_Avord.htm).
En août 1917, les terrains de Roichère, des Ridounes et du Colombier sont réceptionnés pour servir à décongestionner la piste principale.
Le 20 octobre 1917, le sous-secrétaire d’état Dumesnil inaugure les hangars en ciment du groupe H, le jour de la cérémonie nationale en l’honneur de Georges Guynemer (mort en combat aérien le 11 septembre 1917 à Poelkapelle en Belgique). Le groupe H et la route le desservant porteront le nom du glorieux pilote (http://albindenis.free.fr/Site_escadrille/Ecoles_Avord.htm).
Base d’Avord, année 1918 :
. superficie des logements et magasins : 17.061 m2,
. superficie de tous les hangars 83.280 m2, dont 21.280 m2 en Bessonneau,
. superficie de tous les terrains réunis : 10.881.500 m2
(http://albindenis.free.fr/Site_escadrille/Ecoles_Avord.htm)

1919, « l’école est dissoute et le camp est simplement gardienné. Il s’agit de maintenir en état l’important matériel aérien disponible dans les vastes hangars en béton » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, pages 78 et 80). Les avions sont stockés dans les hangars et un détachement du 32e Régiment d’aviation de Dijon assure le gardiennage du terrain. La vocation école d’Avord renaît en 1921 avec la création d’une école d’observateurs par transformation d’une partie du détachement
Puis, en 1923, une école de pilotage pour les officiers est créée. Ces 2 écoles forment l’Ecole pratique d’aviation de la base d’Avord qui prend la dénomination de Base n° 127 en 1927 » (Thevenet B., Les insignes des bases aériennes. 2000, page 25 ).

La fiche concernant « Avord (Cher) Aérodrome Militaire » dans l’Atlas aéronautique du ministère de l’Air portant la date d’octobre 1931, indique « Aérodrome militaire comprenant plusieurs pistes dont la « Piste Principale » est seule ouverte à la circulation aérienne ». « Nature du sol – Argileux et dur, sous-sol calcaire bon pour l’atterrissage sur toute l’étendue de la piste principale ». « Installations : Hangars – Nombreux hangars. Logement – Hôtels à Avord et à Bourges ». Le plan porte trois indications « Piste principale », la « Piste Bousquet » et « Piste Pegoud » (Avord (Cher) – Aérodrome militaire dans Atlas aéronautique du ministère de l’Air, octobre 1931- In Atlas Historique des terrains d’Aviation de France métropolitaine 1919 – 1947. Direction Générale de l’aviation civile. Collection mémoire de l’aviation civile (CD-ROM interactif 2005), consultable sur : http://atlas.aviation-civile.gouv.fr/html/aero622.htm).

1935, « création de la 15e escadre de bombardement, constituée à partir d’éléments de provenances diverses » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, page 91).

1936, « la 15e escadre de bombardement est dotée de bombardiers récents : Farman 221 et 222. Les choses resteront en l’état jusqu’à la déclaration de guerre le 2 septembre 1939. Avant la déclaration de la Deuxième Guerre Mondiale le terrain d’Avord comportait plusieurs pistes en herbe, piste Pégout, piste Fécamp, piste Bousquet et des lieux de desserrement dans les communes du secteur : Saint-Michel de Volangis, Sainte-Solange, Nohant-en-Goût, Le Grand-Aubilly et les Ridonnes » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, page 91).

Septembre 1939, « l’école d’observation est évacuée sur Châteauroux (Indre) et Avord (Cher) devient centre d’instruction de bombardement » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, page 91).

8 octobre 1939, « le groupement des écoles de chasse du Sud-Est se replie sur Avord (deux groupes à Avord, un groupe à Dun-sur-Auron et un groupe au Colombier) » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, page 91.

Le camp d’aviation d’Avord est bombardé par l’aviation allemande le 10 mai 1940 de 4h45 à 4h55 et le 11 mai 1940 à 11h00. Lors du second bombardement des cantonnements, des hangars et des ateliers sont touchés par des bombes incendiaires et la chapelle du camp est elle aussi détruite. Le 12 mai 1940 la base et le camp sont survolés à deux reprises. Des bombes tombent sur des hangars et des bâtiments du camp (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, pages 93 et 95).

Le 19 juin 1940, les premières troupes allemandes arrivent à Farges-en-Septaine (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, page 95).

Le 22 juin 1940, « l’armistice est signé. La ligne de démarcation passe à quelques kilomètres d’Avord qui se trouve dans la zone occupée ». Le 23 juin 1940 les premiers allemand entrent sur la base alors que tout ce qui n’a pas pu être emmené brûle (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, page 97).
Les forces armées allemandes occuperont la base d’Avord jusqu’au 28 juin 1944. La « Fliegerhorst – Avord » (c’est-à-dire littéralement la base aérienne d’Avord) sera utilisée par les bombardiers de la Luftwaffe, mais également par des unités d’instruction
Dans le cadre de l’organisation Todt (0T) « des berrichons sont réquisitionnés pour construire deux pistes en dur : la 13/21 et la 05/23 dont les travaux s’achèveront en 1942. De plus des voies de desserrement circulaires seront aménagées ainsi qu’une quinzaine d’alvéoles de dispersion et un dépôt de bombes au nord-ouest de la base, sans oublier l’édification d’une tour de contrôle. Quand aux structures de hangars métalliques abandonnées par les français, elles seront assemblées par les allemands. Afin de favoriser le ravitaillement, est aménagé derrière l’actuel emplacement du Cercle (Pierre Roland) Foxonet, une desserte ferroviaire où les trains pourront décharger leurs marchandises » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, page 97).

(Collection Jean Louis Roba)

En 1944, la base d’Avord est bombardée par des Boeing B-17 les 5 février et 28 avril, puis par des Consolidated B-24 Liberator le 23 mai, le 4 juin et le 25 juin (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, page 99).

Le 19 août 1944, avant de quitter la base d’Avord les forces armées allemandes détruisent systématiquement toutes les installations y compris les pistes et les routes (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, page 105).

Le 23 mai 1945, « une instruction du général de corps d’armée, Martial Valin, ordonne la création d’une école de transformation des bimoteurs à Avord ». « La nouvelle unité prend le nom d’école de transformation et de pilotage sur bimoteur ». Sa mission sera « de former des pilotes pour le transport aérien militaire et de ré-entrainer les pilotes de chasse destinés au combat sur avions à réaction » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, page 107).

Le 28 décembre 1945, « la base prend le nom de base bimoteur de transformation 127 » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, page 107).

« De longues transactions commencent en décembre 1946, sous le commandement du Colonel Barberon, pour une cession des 28 hectares du camp de guerre à l’Armée de l’Air disposant de 469 ha du terrain de manœuvres ». L’affaire sera définitivement réglée en 1948 (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, page 124).

1947, « une nouvelle numérotation est adoptée pour les bases école, la base école de transformation bi-moteur 127, devient la base école 702 ». « A l’époque la piste est truffée d’impacts de bombes, le balisage inexistant, les bureaux et logements ne sont, pour la plupart, que des baraquements en bois » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, pages 107 et 109).
En décembre 1948 la base école « dispose de cinq simulateurs (Link-Trainer) et de trois nouveux hangars type Sarrade et Galtier » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, pages133).

A partir de 1950 c’est « sous l’impulsion du colonel Bouyer, qui installe son PC dans l’ancienne tour de contrôle des Allemands que la reconstruction va véritablement prendre son essor » et ceci « en dépit d’un cyclone qui s’est abattu sur la région le 23 août, endommageant plusieurs bâtiments, 12 avions et en détruisent totalement 5 autres. Le montant des dégâts fut évalué à l’époque à un milliard de francs » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, pages 109 et 111).
« La surface des pistes d’envol et de stationnement va être doublée : 435.000 m2 vont s’ajouter aux 400.000 m2 déjà existants. La base est divisée en cinq grandes zones, le poste de commandement, les services généraux, les services techniques, l’école de transformation sur multi-moteurs et l’école de perfectionnement du personnel navigant. Pour ce qui concerne les trois premières zones, les éléments les plus significatifs à mettre en œuvre sont une nouvelle tour de contrôle, un centre de transmissions, des bureaux dignes de ce nom pour le commandement. Pour les officiers et les sous-officiers, trois bâtiments de 95 chambres, un mess officiers, un mess sous-officiers, trois bâtiments pour trois cents hommes de troupe enrichissent les infrastructures. Quant aux deux autres zones, l’école de transformation va disposer de cinq bâtiments de commandement et d’instruction, de sept pour les escadrilles d’instruction et de huit hangars en béton (60 m x 45 m), pouvant abriter huit avions type NC 701 (Martinet) ou MD 315. L’école de perfectionnement disposera pour le personnel navigant, de huit bâtiments et de quatre hangars double tonneaux de 3.600 m2 pouvant contenir 16 avions type NC 701 ou MD 315. Aujourd’hui, ces deux zones accueillent globalement, les quatre Awacs et le pôle sol-air pour la première et l’Ecole d’aviation de transport (EAT) pour la seconde » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, pages 125 et 126).

1954, « l’école porte le nom de groupement d’instruction (GI 07.702) avec 2 divisions, la division d’instruction des pilotes et la division d’instruction des navigateurs » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, page 111).

1er janvier 1955, création du dépôt principal de munitions 641, au nord-ouest de la base, sur la commune de Savigny-en-Septaine (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, page 111).

1957, « l’entrepôt de munitions prend le numéro 605 » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, page 111).

1964, « l’entrepôt de munitions devient l’entrepôt de l’armée de l’Air numéro 605 (EAA 605). La base école numéro 702 devient la base aérienne numéro 702 dont les unités relèvent désormais de la 2e région aérienne. Construction d’une nouvelle piste de 3.500 mètres, d’un nouveau taxiway parallèle, d’une zone technique opérationnelle, d’un parking aménagé, de nouveaux bâtiments de commandement, ainsi que d’une zone d’alerte numéros 1 et 2 pour C135F et d’un dépôt d’armes et de munitions spéciales (DAMS). La base d’Avord connaît une nouvelle page de son histoire puisqu’elle devient l’une des 9 bases françaises à vocation nucléaire » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, pages 111 et 113).

1er juin 1965, « le groupement d’instruction 07/702 est dissous et devient le groupement école GE 319. La division pilotes reste à Avord, la division radios et navigateurs rejoint Toulouse-Francazal » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, page 113).

16 décembre 1965, « l’escadron de ravitaillement Sologne reçoit 3 ravitailleurs C135 F. L’escadron est mis en œuvre par 8 équipages et une quarantaine de mécaniciens. Le dépôt d’armes et de munitions spéciales (DAMS) est doté de l’arme nucléaire de type AM22 » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, page 113).

1er octobre 1969, «l’EAA 605 d’Avord devient EAA 605 de Savigny-en-Septaine » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, page 121).

« Le 1er août 1975, la base prend l’appellation de Base aérienne 702 de Bourges-Avord par décision du chef d’état-major de l’armée de l’air » (http://www.info-militaire.fr/regiments/base-aerienne-702).
« Le 1er juillet 1976, suite à la restructuration des FAS, l’ERV 04.094 passe sous l’autorité de la 93ème Escadre de ravitaillement en vol nouvellement créée à Istres et devient l’ERV 02.093 « Sologne » » (http://www.info-militaire.fr/regiments/base-aerienne-702).
« Parallèlement, l’EB 01.094 « Bourbonnais » est dissous pour être remplacé par l’EB 01.093 « Guyenne » et devenir ainsi l’EB 01.094 « Guyenne » » (http://www.info-militaire.fr/regiments/base-aerienne-702).
« Le 14 septembre 1978 est créé l’escadron de missiles sol-air (EMSA) 02.950, suite à la prise en compte par l’armée de l’air de la défense aérienne de ses propres installations, jusqu’à présent confiée à la 9e BAA, dissoute le 28 juin et remplacée provisoirement depuis par une section de défense sol-air » (http://www.info-militaire.fr/regiments/base-aerienne-702).

Le 30 juillet 1982, la BA 702 de Bourges-Avord reçoit son nom de baptême : « Base aérienne 702 – Capitaine Madon » (http://www.info-militaire.fr/regiments/base-aerienne-702). Le parrain de la base, Georges Madon (1892-1924), fut l’un des dix premiers élèves pilotes affectés à Avord en octobre 1912 il termina la guerre avec 41 victoires homologuées se classant quatrième sur la liste des as français derrière Fonck, Guynemer et Nungesser (http://www.info-militaire.fr/regiments/base-aerienne-702).

« En décidant à la fin des années 80 de se doter de quatre avions radar type Awacs, la France entre dans le monde militaire restreint de la détection aéroportée… Une centaine de pavillons pour l’accueil des techniciens venus d’Outre Atlantique furent construits aux normes et usages de l’oncle Sam à Bourges (Cher) dans le quartier récent du Val d’Auron et dans la commune proche de Saint-Doulchard. A peine les travaux de la nouvelle zone technique opérationnelle (ZTO) prévue pour leur hébergement et la maintenance avaient-ils commencé, qu’un exemplaire de l’OTAN était déjà venu en star « tâter » le terrain lors d’une opération portes ouvertes en septembre 1989 devant 45.000 personnes. Le chantier est gigantesque, on y installe en prélude, une usine à béton pour malaxer les 65.000 m3 de béton à étaler sur les 60.000 m2 utiles à ce qui deviendra une base dans la base. Les premiers travaux d’assemblage du hangar, 108 mètres x 60 mètres, où deux Awacs peuvent rentrer de front feront l’objet de toutes les attentions, notamment la pose des cinq poutres de 60 mètres, d’un poids de 40 tonnes chacune. On y construit la cathédrale des Awacs à laquelle on y adjoint des bâtiments pour la formation des 450 personnes de la 36ème Escadre de Détection Aéroportée. Le défi est relevé. Le 19 décembre 1990, le premier E3F arrive officiellement en présence de Jean Pierre Chevènement, ministre de la défense » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, p. 142).

Le 1er août 1993, «la 36e EDA (Escadre de Détection Aéroportée) devient la 36e EDCA (escadrille de contrôle et de détection des aéroportés) (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, p. 127).

 Création de la base de Défense de Bourges Avord.
La base de Défense Bourges-Avord (BdD BGA) a vu sa création officielle (le 1er janvier 2011) concrétisée par une cérémonie sur la place d’armes de la Base aérienne 702 (le) jeudi 13 janvier 2011… …La BdD BGA, base de défense de type 2, se caractérise donc par une « interarmisation » affirmée puisqu’elle soutient des formations des 3 armées, de la DGA et du SGA. Son périmètre d’action s’étend, dans un rayon de 220 kilomètres, sur 4 départements (Cher, Indre, Loir-et-Cher et Nièvre) sur lesquels se répartissent environs 50 organismes de la Défense dont les principaux sont aujourd’hui les Ecoles Militaires de Bourges, le Centre de Transmission Marine de Rosnay (Indre), la Base Aérienne 702 d’Avord (Cher), la portion centrale du 12ème BSMAT de Neuvy-Pailloux (Indre), le détachement du 2ème RMAT de Salbris (Loir-et-Cher) et l’Etablissement Principal de Munitions de Savigny-en-Septaine (Cher) » (http://www.info-militaire.fr/regiments/base-aerienne-702).

1er juillet 2012, « la base est en fête et célèbre son siècle d’existence (23 juillet 1912), avec une journée portes-ouvertes et de nombreuses démonstrations » (Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, p. 139).

Depuis le 3 septembre 2014, la BA 702 abrite deux escadres :
. la 36e escadre de commandement et de conduite aéroportée (EC2A) regroupant quatre unités autour des avions radar E3-F,
. l’escadre sol/air de défense aérienne – 1er régiment d’artillerie de l’air (ESADA-1er RAA)
(http://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/les-premieres-escadres-de-l-armee-de-l-air).

La base aérienne 702 Avord « Capitaine Georges Madon » de l’armée de l’air française
est actuellement la seconde plus grande base aérienne de France après la base aérienne 125 Istres-Le Tubé. Elle constitue le cœur de la base de défense de Bourges-Avord dont le commandant de base assure le commandement. A ce jour, la base aérienne d’Avord dispose de 4 pôles de compétences :
. la vocation d’école aérienne,
. la surveillance aérienne,
. la défense sol-air,
. la dissuasion nucléaire.
A ces unités des forces viennent s’ajouter les services opérationnels, techniques aéronautiques et gestion synthèse et des unités « d’aide au commandement » (http://www.info-militaire.fr/regiments/base-aerienne-702).
La base abrite les unités suivantes :
. le 36e escadron de détection et de contrôle aéroportés EDCA 00.036 « Berry » équipe de 4 Boeing E-3F4 ;
. l’école de l’aviation de transport 00.319 sur Embraer EMB-121 Xingu,
. l’escadron de transport de matériels spécialités 91/523,
. la 4e compagnie opérationnelle du génie de l’air
(http://www.info-militaire.fr/ba-702)

Les 18 et 19 juin 2016, la base aérienne 702 Avord « Capitaine Georges Madon » a accueilli un meeting aérien organisé par la Fondation des Œuvres Sociale de l’Air. 35.000 visiteurs ont pu assiter à un spectacle aérien exceptionnel et découvrir les missions de l’armée de l’air dans le cœur même de la base aérienne 702 (http://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/le-meeting-de-l-air-d-avord-cloture-la-saison-2016).

Didier Dubant, novembre 2016


Sources :

Atlas Historique des terrains d’Aviation de France métropolitaine 1919 – 1947. Direction Générale de l’aviation civile. Collection mémoire de l’aviation civile (CD-ROM interactif 2005), consultable sur : http://atlas.aviation-civile.gouv.fr/html/aero622.htm

Bellenger G., Pilote d’essais du cerf-volant à l’aéroplane. L’Harmattan 2004, 271 pages.

Carlier C., « Sera maître du monde qui sera maître de l’air ». La création de l’aviation militaire Française, Economica 2004, 363 pages.

Dubant D., 50 ans d’aviation dans le ciel de l’Indre 1909-1959, Editions Alan Sutton 2006, 160 pages.

Dubant D., Les Grandes Manoeuvres en France de 1901 à 1913 Editions Alan Sutton 2007, 128 pages.

Dubant D., Châteauroux – La Martinerie 1915 – 2012. Histoire d’une base militaire dans l’Indre. Editions Sutton 2013, 176 pages.

Dubant D., Evocation du Berry dans la correspondance des jeunes soldats américains pendant la première guerre mondiale. In Cahiers d’Archéologie et d’Histoire du Berry n° 201, 2014, pages 45 à 66.

Gorrell E. S., History of the American Expeditionary Forces Air Service, 1917-1919. National Archives. Series A, volume 1 Avord.

Hall J. N. & Nordhoff C. B., The Lafayette flying Corps. Houghton Mifflin Compagny, 1920, volume 1, 514 pages et volume 2, 361 pages.

Lecesne C. et Pille J.-P., Avord 100 ans d’images 1872 – 1972. Editions La Bouinotte 2016, 125 pages.

Pille J.-P. et Lecesne C., Avord, 100 ans d’aviation, La Bouinotte, 2012, 192 pages.

Thevenet B., Les insignes des bases aériennes. 2000, pages 25 et 26.
Voir aussi :

http://albindenis.free.fr/Site_escadrille/Ecoles_Avord.htm

http://www.info-militaire.fr/regiments/base-aerienne-702

 

Article Didier Dubant, novembre 2016. Mise en page André Hautier  (membres 2A)