Rencontre pour notre association de personnel de ce Squadron avec visite du site qui les a hébergé durant la fin de la seconde guerre Mondiale dès la Libération de la région.
Le guide de cette visite n’était autre que Jacky Ramon en l’absence de notre président Laurent Bailleul.
Deux groupes bien distincts étaient présents : Les premiers arrivés furent les jeunes membres « Engineer » du Squadron accompagné par leur Senior Engineering Officer Richie Wright (voir photo ci-contre). Au restaurant l’Hélice se trouvait aussi quatre autres personnes. Mais nous en reparlerons dans les lignes suivantes. Le second groupe était constitué par des vétérans du No 33 managés par Chris Perkins et David Steward. Ce dernier groupe devait rejoindre le premier vers 14h mais des problèmes survenus à l’embarquement de Douvres les ont retardé d’une heure.
Dès l’arrivée de ces derniers, Jacky a remis à Chris un exemplaire du fascicule sur Merville (seconde édition) et d’un Atlas de la Somme. Chris de ce fait a fait une grande partie de la visite avec le sac « Anciens-Aérodromes » à la main.
Après avoir eu l’autorisation de la Tour de Contrôle de circuler le long des hangars actuels, et cela grâce à une jeune dame de l’Aéro-club de la Lys, le groupe s’est dirigé vers le hangar métallique qui se situe au fond du terrain sur la gauche le long de la route (voir notre page spécifique dédié à ce type de hangar http://hangars.anciens-aerodromes.com/?cat=25&paged=9 ).
Arrivé devant le hangar emblématique pour ce Sqn ces vétérans ont remis au couple de Néo-Zélandais une photo du même hangar mais d’époque avec, si je ne me trompe pas deux Spitfire du 33ème Sqn.
A noter aussi la présence de l’Attaché de l’Air Britannique à Paris Commodore Paul Lyall et son épouse (lui à gauche elle à droite) qui accompagnaient ce couple de Néo-Zélandais qui avaient fait un demi-tour de terre pour venir suivre les pas d’un de leurs parent qui avait été présent sur le terrain en cette fin de guerre.
Après cet hommage au couple Néo-Zélandais Jacky prit la parole afin de faire l’historique de ce terrain qui touchait du bout du doigt l’Histoire même de ce Squadron. Pour la petite histoire Jacky, qui est né à Merville, n’avait encore jamais narré les méandres de cet aérodrome.
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Devant ce hangar rectangulaire dont Chris Perkins a présenté la photo d’époque avec les deux Spitfire, Jacky résume l’histoire britannique de l’aérodrome de Merville de la drôle de guerre à la réoccupation du site en 1944. Sur la photo d’époque les anciens du groupe britannique identifient le pilote du Spitfire le plus proche à partir du code inscrit sur le fuselage mais le narrateur n’a pas retenu le nom.
Après l’historique de la plateforme de Jackie c’est à David Stewart de donner les petites histoires ou anecdotes de cette rapide occupation. Celles-ci seront développées dans un autre article. Chris montre une autre photo de l’époque montrant un hangar en T avec des fausses fenêtres peintes sur le portes coulissantes. Suivant ses explications il s’agit du hangar transformé en mess, cuisine et cantine en même temps par manque d’autre bâtiment utilisable en septembre 1944.
Chris voudrait voir ce vestige et cela nous donne l’occasion de nous rendre à l’Épinette en convoi, là où se trouve le dernier hangar en T de ce type. (voir notre page détaillant ce type de hangar présent sur de nombreux aérodromes allemands http://hangars.anciens-aerodromes.com/?cat=25&paged=8 ). Suivant les explications du livre de Anciens-Aérodromes sur Merville et celles données par Laurent Bailleul avant la visite de nos amis Anglais le No 33 Squadron avait déployé son camp autour de l’Épinette et effectivement une photo dans le livre montre des tentes britanniques au pied d’un tel hangar. Le narrateur explique au groupe qu’on ne peut pas dire exactement si c’est le même hangar en question car il y en avait d’autres dans les alentours disparus aujourd’hui mais la présence du hangar évoque déjà bien l’ambiance rendue par les anciennes photos.
Nos amis britanniques « sous la pression de temps » qui est passé depuis leur arrivée – ils avaient une heure et demi en retard sur leur agenda – après avoir visité les vestiges à l’Épinette ont exprimé leur contentement de la visite, ils ont vu ce qu’ils espéraient voir, sauf peut-être de jeter un coup d’œil dans le hangar rectangulaire en y retrouvant un Spitfire survivant comme une belle au bois dormant…
(Malheureusement pas de Spitfire sur cette image)
Avant de partir David nous remet trois petits épinglettes avec le cerf emblématique du Squadron, une pour Jacky, Jean-Luc et le narrateur ainsi qu’un badge en étoffe pour le panneau d’affichage dans le clubhouse de 2A. David signale qu’il a l’intention de revenir avec son groupe sur Merville éventuellement l’année prochaine autour de Pâques ou en Septembre pour éviter la chaleur d’été. Notre association sera bien entendu disponible pour les guider autant sur Merville que pour d’autres sites de mémoire.
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Remerciement aux membres du 33ème qui ont pris des photos de ce moment émouvant.
Hans-Martin Hauck (2A), David Stewart, Jacky Ramon (2A)
Commodore Paul Lyall et Robert Roney
David Stewart et le Commodore
Souvenir de Chris, son instructeur et son Stampe. Aérodrome de Cheltenham
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Rédacteurs de cet article : Hans-Martin Hauck et Jean Luc Charles
Crédit photographique : No 33 Squadron
Remerciements également à Ross Bailey, instructeur à l’EPAG NG (Ecole de Pilotage Amaury de la Grange, nlle génération) qui a permis cette rencontre du fait de ses relations avec les personnels du No 33 Squadron.
Remerciement aussi à Patrick Lefebvre, directeur de l’aérodrome de Merville-Calonne pour son aide.