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Association ‘’Anciens Aérodromes’’
http://www.anciens-aerodromes.com
Site Eolys- Aérodrome de Merville-Calonne LFQT
Rue de l’Epinette, 62136 LESTREM-France
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Après la Seconde Guerre mondiale, ‘’un camp de paras’’
Ce n’est qu’au fil du temps que ce camp militaire s’équipera d’une infrastructure apte à accueillir des parachutistes
dont les missions ne bénéficient pas de publicité excessive. Le camp est renommé par les autochtones « camp
des paras ». En fait personne ne sait quelles sont les activités de ces paras du camp militaire de Cercottes.
En 1963, après la guerre d’Algérie, le 11
ème
RPC reprendra les traditions du 11ème DBPC au CERP de Cercottes.
Cette unité de paras du 11
ème
« choc », bras armé du SDECE actuelle DGSE changera d’appellation au fur et a
mesure de l’évolution des services et des besoins, un temps couverte par le 89
ème
bataillon de service. Cette unité
très particulière aujourd’hui dissoute a regroupé plusieurs spécialités de guerriers dont les nageurs de combat.
Aujourd’hui, base secrète de la CIA à la Française, elle est dépendante du Bunker antiterroriste de Levallois
Perret. Elle héberge un CPES et une partie des activités du DRCI formé des 3500 personnes des RG et des 1800
personnes de la DST. La DGSE (partout ou nécessaire fait loi) y débriefe régulièrement des otages libérés venus
d’endroits et de pays où des évènements belliqueux défient les libertés.
Le Camp de Cercottes a toujours été le champ de tir des militaires présents à Orléans, y compris pour les CI de la
base aérienne de Bricy à l’époque où le service militaire était obligatoire. A la création de l’armée de l’air, la base
aérienne d’Orléans-Bricy deviendra le seul lieu d’activité aérienne militaire d’Orléans condamnant les « champs de
manœuvres et d’aviation » des Groues, Cercottes et Saran. Tout en conservant le statut de terrain de secours,
Saran aura une destinée aéronautique civile avec l’aéroclub d’Orléans et du Loiret. L’installation des Américains de
1952 à 1967 donnera à cet aérodrome un rôle important et une activité rayonnante grâce aux «4th signal corps »
qui géraient les transmissions « USAREURS COM-Z » (USA Europe Communication Zone) dans le monde.
De nos jours
Aujourd’hui, le camp de Cercottes, noyé dans la verdure de la forêt d’Orléans, parfaitement clôturé d’une haute
palissade sécurisée avec entrée en chicane étroitement surveillée, ne donne aucun signe d’activité agressive de
commandos en exercice si ce n’est parfois le son caractéristique des séances de tirs atténués ou portés par les
vents.
.
L’endroit recèle des trésors de son riche passé historique et vestiges d’aventures contemporaines entre tumulus et
rail d’aérotrains. La « forêt d’Orléans » est toujours l’une des plus étendue de France. Quadrillée de routes et
allées forestières rectilignes délimitant 1500 parcelles soigneusement étiquetées, héritage des chasses à courre
royales du temps où la « forêt des loges » était la propriété du duc d’Orléans. Aujourd’hui cette forêt domaniale
Surveillée est protégée par l’ONF. On peut y observer des aigles bottés et grues cendrées et depuis peu le retour
du balbuzard pêcheur. Le massif de Lorris fut un haut lieu de la résistance.
(Coll. JC Carpentier, GHL)