Page 4 - magazine2An31

Version HTML de base

Association ‘’Anciens Aérodromes’’
http://www.anciens-aerodromes.com
Site Eolys- Aérodrome de Merville-Calonne LFQT
Rue de l’Epinette, 62136 LESTREM-France
3
De 1909 à 1911 le terrain va accueillir une école d’aviation Morane-Saulnier qui permettra des évolutions
d’appareils à destination militaire au même titre que les cerfs-volants, ballons captifs et dirigeables des aérostiers.
Ces derniers, avec leurs convois de maintenance et hangars démontables, sont déplacés pendant les grandes
manœuvres avec les voitures colombiers. On compte à l’époque 100 000 pigeons, huit colombiers militaires et
quarante sept sociétés colombophiles réparties sur différents départements.
Les évolutions d’aéronefs sont pourtant simplement tolérées sur les champs de manoeuvres et font l’objet d’âpres
discussions au sein des états major où l’on parle à l’époque d’expériences aéronautiques. Lors des grandes
manœuvres à partir du champ de manœuvres voisin des Groues, les évolutions aériennes et les réglages de tirs
se faisaient sur ce terrain. Le poste TSF se trouvait sur le « plateau de Saran les Aydes ».
(Coll. JC Carpentier, GHL)
A Cercottes, l’école d’aviation Morane-Saulnier forme des pilotes militaires. Sur les trajets Toulouse et Bordeaux,
les militaires estiment idéalement placées les plateformes d’Orléans, escales qui de plus sont proches de Paris.
Nombreux sont les avionneurs régionaux et parisiens qui au dessus de la Beauce testent et présentent leurs
nouveaux appareils aux autorités militaires sur ce terrain. Certaines expositions d’aéroplanes destinés aux activités
militaires, ouvertes au public, créent l’événement et attirent personnalités et curieux, journalistes et photographes.
La Beauce, vaste région, étend son territoire vers le Nord-Ouest d’Orléans. Châteaudun et Chartres sont des villes
ou l’aéronautique civile et militaire n’a pas manquée de s’exprimer.
(Coll. JC Carpentier, GHL)