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Aérodrome militaire du VALDAHON (Doubs)

Le terrain du Valdahon fit l’objet de deux mentions distinctes dans le Bulletin de la Navigation Aérienne.

Dès sa parution, en 1920, le BNAé signala l’existence d’un terrain dénommé Le Valdahon, ײcentre d’aviation militaire avec terrain d’atterrissage sur lesquels les avions de l’Aéronautique commerciale peuvent atterrirײ.

Ce terrain figura ensuite régulièrement sur les listes du BNAé avec des dimensions variables (longueur de 650 m à 1600 m et largeur de 500 m à 1000 m) :
- en octobre 1922 et janvier 1924 en tant qu’aérodrome militaire,
- en mars 1928 en tant que terrain de secours militaire,
- en avril 1930 et novembre 1931 en tant que camp d’instruction de l’Aéronautique militaire,
- en octobre 1933 en tant qu’aérodrome d’État - camp d’instruction de l’Armée de l’Air,
- en juillet 1937 et juin 1939 en tant qu’aérodrome d’État fermé à la CAP.

Le BNAé fit par ailleurs état en juin 1926 et mars 19281 d’un terrain dénommé simplement Valdahon, camp d’instruction militaire de 500 m x 500 m puis 550 m.

L’arrêté du 6 février 1947 classa Le Valdahon dans les aérodromes publics définitivement interdits à la circulation aérienne publique en raison du mauvais état de la plate-forme mais ne fit pas mention de la deuxième appellation, apparue plus brièvement sur les listes du BNAé.

Le Valdahon fera sa réapparition officielle en 1969, en tant qu’aérodrome réservé à l’usage exclusif des administrations de l’État. Géré par l’Armée de terre, seule utilisatrice de l’aérodrome, il aura conservé (ou retrouvé) une configuration proche de celle qu’il devait avoir à l’origine : surface fauchée, très légèrement vallonnée, de forme sensiblement rectangulaire d’environ 800 m x 500 m, ne portant trace d’aucune bande d’envol privilégiée. Ne ressemblant que peu à un aérodrome, il sera justement décrit par les documents militaires comme étant une ײzone de sautײ utilisable hors ײpériodes de tirײ.

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1La présence des deux appellations sur la liste de mars 1928 (Le Valdahon comme terrain de secours militaire de 900 m x 900 m et Valdahon comme camp d’instruction militaire de 500 m x 550 m) permet d’écarter l’hypothèse d’une simple omission de l’article Le dans la liste de juin 1926 mentionnant Valdahon. En revanche, la disparition de la mention Valdahon sur les listes ultérieures du BNAé et l’appellation de camp d’instruction dont Le Valdahon fit l’objet à partir de 1930 conduisent à penser que les deux mentions furent dès lors fusionnées.