Faisant suite au projet de création déposé par l'Aéro-club yonnais alors que celui-ci était en cours de formation, une reconnaissance technique fut effectuée par les services du ministère de l’Air en janvier 1935.

Outre le projet de l'aéro-club, qui était situé sur les communes de La Roche-sur-Yon et de Ferrière, six autres terrains furent expertisés. Deux seulement parmi ces sept emplacements furent estimés pouvoir, malgré un certain nombre d'inconvénients, recevoir un aérodrome.

Le choix s’étant donc arrêté sur le terrain proposé par l’aéro-club, la ville se substitua à ce dernier pour acquérir en 1938-39 les 33 ha constituant son emprise (aplat vert sur la carte). Inauguré en 1939, l’aérodrome communal de La Roche-sur-Yon fut aussitôt concédé à l’Aéro-club yonnais.

Une extension de 52 ha (aplat orangé sur le plan) fut acquise en 1939-40 par l’État qui dota l’ensemble ainsi constitué d’une seconde route d’accès longue de 1 040 m.

Les Allemands rendirent l’aérodrome inutilisable à partir de 1942 par le creusement de tranchées de 1 m 2 de section se développant sur 14 km, complété par celui de fossés et par le labour d'environ 35 ha.

Le comblement de ces tranchées et fossés fut réalisé dès mars 1945 par le service des Ponts et Chaussées de manière vraisemblablement à permettre les liaisons avec l’entrepôt de l’Air créé à cette époque près de l’aérodrome.

Réutilisé dans sa configuration polygonale par l’Aéro-club yonnais, l’aérodrome de La Roche-sur-Yon fut ouvert à tous les appareils lents et légers par l'arrêté ministériel du 6 février 1947. Les besoins de certains de ses avions l’y obligeant, le même aéro-club fit, dès l'été 1948, aménager deux bandes d'envol N / S de 1 300 m et O-N-O / E-S-E de 1100 m.

Destiné jusque là à la seule aviation légère, l’aérodrome de La Roche-sur-Yon s’ouvrira au trafic commercial au début des années soixante-dix lorsqu’il se confirmera sans appel que celui des Sables d’Olonne ne pouvait être ni agrandi ni déplacé.