Bailleul East

PaysFrance
DépartementNord
NomBAILLEUL EAST
Autre appellationBAILLEUL EST
Commune(s)BAILLEUL
Coordonnées50°44'42.52"N / 2°44'56.31"E
OACIN/A
Situation1 km nord-est de la ville
UtilisationAérodrome britannique 1ère GM

Montage montrant l’emplacement des terrains d’aviation (réalisation Benjamin Bourel, membre 2A)

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Photo de très mauvaise qualité qui semble nous montrer l’emplacement du l’aérodrome n°2
(Coll Mike O’Connor, membre association Anciens Aérodromes)

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Martinsyde Scout du No1 Squadron

(Coll Bens Assher. Avec l’aimable autorisation de Cross and Cockade)

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Un officier français converse avec un officier britannique. Il ne s’agit pas d’une photo prise sur l’aérodrome d’Armentières (qui n’existe pas) mais bien sur celui de Bailleul. Cette rencontre sur Armentières avait eut lieu en août 1915 et l’arrivée de l’officier français en avion a été faite sur l’aérodrome de Bailleul.  (BDIC – Fonds Valois)

En arrière plan, bien visibles les murs de la Maison de Santé

 (BDIC – Fonds Valois)

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Aviation britannique

1 Sqn RNAS (Sopwith Triplane) du 1/6/17 au 2/11/17

Infrastructures
7 RAF Hangars et 6 Tentes type RE 7 en 1917

Historique
Présence, durant la 1ère Guerre Mondiale, de trois aérodromes utilisés par le Royal Flying Corps et le Royal Naval Air Service de octobre 14 à mars 1918. Il ne reste bien entendu plus aucun vestige.
Occupée brièvement en octobre 1914, Bailleul accueille ensuite une véritable base arrière des armées britanniques, engagées dans les batailles de Flandre. Le 15 avril 1918, les Allemands s’en emparent, dans le cadre de leur offensive générale à l’Ouest. Pendant plus de trois mois et jusqu’à sa libération, le 31 juillet, la ville est bombardée quasi quotidiennement par les Britanniques, puis par les Français. Près de 100 000 obus s’abattront ainsi sur la cité. Bailleul est détruite à 98 %.
La dernière unité encore sur le terrain fut le 1 Squadron RAF au 29 mars 1918.

Extraits
La Maison de Santé de Bailleul, de l’asile à l’EPSM des Flandres – Jean Le Drogou – Les études hospitalières.
Airfields and Airmen, Ypres – de Mike O Connor
Le second aérodrome fut édifié à l’Est de la commune, au Nord du précédent sur les terres de l’Asile d’aliénés devenu maintenant l’EPSM des Flandres. Cette proximité sera d’ailleurs l’objet de multiples protestations de la part du Directeur craignant d’exposer les pavillons et les malades aux bombardements allemands. Ses craintes s’avèrent réalistes car en 1915, un obus de 380mm visant le champs d’aviation cause la mort de quatre infirmiers anglais, blesse une pensionnaire de l’Asile et fait quelques dégâts matériels aux bâtiments. On note aussi un raid aérien Allemand en avril 1916 visant également le champs d’aviation et plusieurs survol du terrain par des appareils allemands qui affolèrent la population.
Ce terrain d’aviation allait accueillir des unités du Royal Naval Air Service mais ne disposait que d’infrastructures très rudimentaires. En l’occurrence quelques abris légers en toile et des baraquements installés au bord de la route pour permettre l’abri et l’entretien des avions ainsi que le logement des pilotes et mécaniciens. En face de la route un campement de toile était également aménagé pour le personnel Britannique avec un parking de camions servant au transport des munitions et du matériel, vers les autres parties du terrain. Un quai de déchargement, juste en face, devait permettre l’accès à un train utilisant un embranchement depuis la gare de la commune.

Sources 

  • Jerome Grosse (membre 2A)
  • Laurent Bailleul (membre 2A)
  • Roger Austin RAF
  • Mike O Connor (membre 2A)

(Fiche crée 01/17)